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RC Relizane: Aucun projet sportif à l'horizon

par M. Zeggai

Les années se suivent et se ressemblent pour le Rapid de Relizane qui n'arrive décidément pas à retrouver sa vitesse de croisière. Le président Mohamed Hamri continue de gérer le club comme une propriété privée avec toutes les conséquences que cela peut engendrer. Sinon, comment expliquer cette énième crise qui frappe de plein fouet le RCR ? Les prémices d'une saison ratée se profilent déjà à l'horizon. C'est peut-être la raison qui a poussé l'entraîneur Youcef Bouzidi à quitter la barre technique. Une démission qui vient à un mauvais moment. Aujourd'hui, la plupart des équipes ont déjà entamé la préparation et presque bouclé l'opération du recrutement. A l'inverse, la situation au Rapid de Relizane n'a pas évolué d'un iota. Ce qui risque de lui porter de graves préjudices lorsqu'on sait que quatre équipes rétrograderont la saison prochaine. En tout cas, ce n'est guère l'optimisme chez les supporters du club de la Mina qui commencent à s'inquiéter sérieusement de l'avenir de leur équipe préférée. Depuis l'arrêt de la compétition en raison de la pandémie du Covid-19, la direction n'a contacté aucun joueur, dont la plupart ont, croit-on savoir, saisi la CRL. Ce constat nous amène à dire que le RCR est en train de vivre l'une de ses crises les plus noires de son existence dans une conjoncture très difficile. Les absences répétées du président du club n'ont pas arrangé les choses au sein d'une équipe qui devra cravacher très dur pour assurer son maintien dans un championnat qui s'annonce très compliqué avec la présence de vingt clubs. A présent, le Rapid est sans entraîneur, ce qui va se répercuter négativement sur le rendement de l'équipe. Comment va-t-on procéder pour établir la liste des libérés et déterminer les critères des recrues en fonction des besoins de l'équipe ? Ce qui laisse supposer que les responsables du Rapid compteront, une fois de plus, sur le bricolage sans politique sportive ou autre projet valable. Ces mêmes responsables doivent savoir pertinemment que le Rapid a accédé grâce aux effets de la pandémie de coronavirus, d'autant plus que l'équipe n'avait qu'un seul point d'avance sur ses deux poursuivants immédiats, le RCA et l'ASK, alors qu'il restait sept matches à jouer. Du côté de Relizane, c'est le statu quo où les anciens attendent d'être régularisés pour rempiler, au moment où les fans du RCR attendent avec impatience l'arrivée de nouveaux joueurs, sans pour autant oublier le recrutement d'un nouveau responsable technique. En somme, ce n'est pas encore l'éclaircie du ciel du Rapid, où le président du club et ses proches conseillers sont en train de filer du mauvais coton, au grand dam du public relizanais qui ne sait pas à quel saint se vouer.