Ça commence à bouger du côté de l'Olympic d'Arzew pour les préparatifs de la nouvelle saison. La première action à entreprendre est de trouver les ressources financières afin d'éviter le cauchemar de la saison précédente, notamment avec cette histoire de dettes qui n'a pas encore dévoilé tous ses secrets. A cet effet, on vient d'apprendre que certains créanciers se sont désistés et ne se sont pas manifestés, du moins pour le moment, au moment où la justice poursuit son travail sur les dettes qui ne figurent pas sur les bilans. Il faut dire que cette situation a failli porter de graves préjudices au club qui a tout de même réussi à assurer son maintien.

A propos du bilan, le président de l'OMA, Abdelkader Grine, affirmera : « Je pense que nous avons atteint notre objectif sur le plan sportif, tout en étant convaincu que l'on aurait pu mieux faire n'étaient-ce les problèmes financiers qui nous ont perturbés tout le long de la saison. En toute sincérité, nous avons vécu l'enfer sur ce plan. Depuis mon installation, en deux ans, je n'ai bénéficié que de trois milliards de centimes émanant de l'APC, la DJS et l'APW, qui ont été saisis par les créanciers. J'ai géré le club avec mon propre argent et celui de quelques bienfaiteurs qui nous ont aidés suite à l'intervention des autorités locales. Sur le plan sportif, je m'attendais à mieux mais la crise financière en a décidé autrement. Comment peut-on exiger des résultats à des joueurs qui ne sont pas payés depuis plusieurs mois ? Je dois remercier les joueurs, les staffs technique et médical, ainsi que notre public qui ont grandement contribué à notre maintien ». A souligner que l'OMA a réussi un exploit pour avoir tenu le coup avec des comptes bloqués et une dette globale avoisinant les dix milliards de centimes. Alors, comment s'annonce le nouvel exercice pour l'Olympic ? « Il est impératif de créer l'union autour du club, c'est la première urgence et ce, pour débattre la situation et éviter les mêmes erreurs du passé. Notre mission consiste à trouver les ressources financières qui nous permettront d'atteindre nos objectifs et répondre à l'attente de nos supporters. Pour cela, nous demandons aux sociétés implantées à Arzew à venir en aide à l'OMA pour revoir à la hausse nos ambitions », répondra le premier responsable du club. Abdelkader Grine a déjà projeté des réunions périodiques avec ses proches collaborateurs pour discuter des préparatifs. « Nous attendons d'être fixés sur la date de la reprise et nous attendons l'élaboration du calendrier. Cela nous permettra de voir plus clair pour tracer une feuille de route qui sera consacrée au lieu du stage, au recrutement et à la revue de l'effectif d'une manière générale afin de pouvoir entamer la nouvelle saison sur des bases solides », dira le président de l'OMA.

Aujourd'hui, il est impératif de mettre fin aux conflits et d'assainir la situation financière en raison des défaillances de gestion des dernières années qui ont mené le club à la dérive. L'heure de la mobilisation a sonné pour les Arzéwiens, toutes couches confondues, pour mettre la main dans la main afin de remettre l'OMA à la place qui lui sied dans le gotha du football national.