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Plus d'un mois et demi après
le début du conflit entre grévistes et la direction, l'usine du groupe français
Lactalis «Celia Algérie» reste fermée, par «une
partie des travailleurs» qui continuent à bloquer l'accès à l'usine, en dépit
d'une décision de justice. Des employées et les responsables de l'entreprise
ont sollicité l'intervention du wali de Blida, lui demandant de mettre en œuvre
les moyens nécessaires pour que la décision de justice, datant du 22 juin soit
appliquée, un mois et demi après qu'elle ait été son prononcée. Le conflit
perdure sous l'impulsion de syndicalistes et de travailleurs au moment où
d'autres employés veulent reprendre leurs acticités, à l'arrêt depuis le 20
juin dernier. Dans un deuxième communiqué rendu public par la direction de
?Celia Algérie', ses rédacteurs ont dénoncé le statu quo en précisant qu'«un
groupuscule d'employés de ?Celia Algérie' bloque toujours d'une manière
illégale le site de Beni Tamou». Et de préciser que
«ces individus entravent le droit au travail et maintiennent l'usine fermée et
mettent ainsi en danger les emplois de leurs collègues et la pérennité de
l'entreprise».
Le communiqué parvenu à notre rédaction souligne que depuis 05/08/2020, un groupe de 150 de nos employés a été une nouvelle fois empêché et interdit d'entrer à l'usine pour exercer leur légitime droit au travail que leur garantit la Constitution algérienne. En indiquant, que «Celia Algérie» a pourtant pris les mesures nécessaires pour informer les autorités locales de l'intention de ses employés de vouloir rejoindre leurs postes de travail. Les rédacteurs du communiqué ont précisé que «la présence des forces de l'ordre, que nous remercions, n'a néanmoins pas été suffisante pour persuader les grévistes de ne pas bloquer nos salariés et par conséquent notre usine demeure toujours prise en otage par ces individus». «Celia Algérie», sollicite formellement l'aide et l'intervention des autorités afin de l'aider à reprendre le contrôle de son site et permettre à ses 350 salariées de pouvoir exercer leur droit à la liberté de travail dont ils sont privés depuis le 20 juin 2020. Sachant, précise-t-on, que la société a entamé des poursuites pénales à l'encontre de ces salariés qui ont séquestré son usine. Le groupe français LACTALIS menace de quitter l'Algérie. «Si le blocage illégal du site devait se prolonger, le groupe LACTALIS devra envisager son retrait du marché algérien», a indiqué l'entreprise. |
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