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Centre-ville: Une tentative de squat d'un immeuble désaffecté avortée

par R. L.

  Une tentative de squat d'un immeuble désaffecté au centre-ville a été mise en échec grâce à la vigilance des services du secteur urbain El Emir. En effet, dans la matinée du mardi, les agents du secteur urbain, accompagnés par les services de police, sont intervenus au niveau d'une bâtisse, sise au N° 16 rue Sebti Boumaaraf à St Pierre, où des familles ont tenté de squatter les lieux. « Il s'agit d'un immeuble qui a déjà été vidé de ses occupants lors de la précédente opération de relogement. De nouvelles familles ont tenté de réinvestir les lieux. Lors de notre déplacement sur les lieux, les squatteurs avaient pris la fuite », assure le directeur du secteur urbain, M. Benamara. Sur place, les agents du secteur urbain ont procédé à la saisie de la literie et des ustensiles laissés par les familles.

Pour éviter une nouvelle tentative de squat, les entrées de l'immeuble ont été emmurées. Il y a quelques jours, les services de la Délégation communale El Emir avaient procédé à la démolition d'une construction illicite qui était en cours de réalisation sur la terrasse d'un immeuble sis au 74 rue, Larbi Ben M'hidi. Selon la Délégation El Emir, l'opération s'est déroulée avec la collaboration des services de la 16e sûreté urbaine et de la Police de l'urbanisme et la protection de l'environnement (PUPE). Tous les matériaux qui devaient servir à l'édification avortée de cette construction illicite ont été saisis, affirme, par ailleurs, la même source. Pour rappel, le 5 juin dernier, toujours au centre-ville, une autre tentative de construction illicite sur la terrasse d'un immeuble avait été avortée, avec saisie des matériaux de construction et l'ouverture d'une action judiciaire à l'encontre du contrevenant. Les mêmes services avaient, le même jour, mis en échec une tentative de squat d'un immeuble menaçant ruine sis à la rue Cheriet Ali Cherif (ex-Cavaignac) dont les occupants avaient été relogés dans le cadre de l'absorption de l'habitat précaire. Il est à noter que le centre-ville d'Oran, à l'instar de plusieurs autres quartiers de la ville, fait face depuis plusieurs années déjà à ce phénomène des constructions illicites sur les terrasses.