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Sidi Bel-Abbès: Les start-up en quête de promotion

par M. Delli

  Lors d'une visite d'inspection et de travail, le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l'économie du savoir et des start-up, Yacine Walid s'est rendu, au nouvel incubateur de Sidi Bel-Abbès inauguré, le mois de février dernier. L'institution étant encore à l'état embryonnaire, installée dans une bâtisse des Télécommunications, ne dispose pour le moment, que de locaux aménagés pour accueillir les «porteurs de projets sélectionnés», afin de les accompagner au mieux, en leur offrant le maximum de conditions favorables à l'aboutissement de leurs projets.

Pour le moment, a-t-on expliqué au jeune ministre délégué, l'incubateur de Sidi Bel-Abbès qui couvre aussi la région d'Oran a, jusqu'à présent, choisi 15 projets sur 62 inscrits. C'est une commission constituée d'experts dans différentes spécialités qui se charge de sélectionner les projets sujets à recherche. On relève 6 projets pour la wilaya de Sidi Bel- Abbès et 9 pour celle d'Oran dont la grande majorité, sont dans les domaines de l'agriculture, l'Environnement, le e-Commerce et la Canté. Le ministre des Start-up a eu à s'entretenir, sur les lieux, de la visite avec les jeunes universitaires porteurs de projets, en phase d'incubation dont la durée est estimée, à environ 9 mois, avec l'accompagnement de l'Agence nationale de promotion et de développement des parcs de technologie. On entend par accompagnement «conseils juridiques, techniques, économiques, commerciaux...». Ainsi des formations pour les jeunes porteurs de projets sont assurées par un encadrement compétent dans les domaines de l'Entrepreneuriat, le Mangement, le Marketing, la Gestion financière et comptable... Avec cette crise sanitaire, on ne peut réellement, a précisé le directeur de cette nouvelle institution, évaluer l'impact de cette première expérience avec une promotion de 15 porteurs de projets. Allusion faite aux contraintes de confinement imposées par le Covid-19. Ce qui explique, certainement, les entraves rencontrées par les chercheurs, en l'absence de véritables laboratoires et terrains d'expérimentation des données scientifiques à tester. Il faudra certainement beaucoup de sacrifices et un travail de sensibilisation en profondeur pour convaincre l'Université, les opérateurs économiques, le monde de la finance en vue de faire confiance aux jeunes chercheurs qui rêvent de voler de leurs propres ailes à la fin des cursus.