Endurant le calvaire de l'absence totale de l'eau,
depuis des lustres que les habitants des mechtas ou zones d'ombre, de la bande
frontalière, allaient puiser dans quelque fontaine, dans les cours d'eau en
hiver ou tout simplement acheter par citerne, c'est un peu une chimère, pour ne
pas dire un miracle qui commence à voir le jour, après tant d'années de disette
sur l'absence de l'eau, à laquelle, pratiquement, tout espoir de la voir, un
jour couler dans les robinets, était une utopie. Des habitants de zones d'ombre
de Sanhaja, commune de Aïn Kerma, nous ont déclaré qu'ils n'en reviennent
pas ! Disposer maintenant de l'eau, ils remercient au passage tous ceux qui ont
permis à ce rêve de se réaliser. Dans d'autres zones d'ombre des communes
frontalières, à l'image de M'Radia, le projet d'alimentation en eau potable en
souffrance depuis sept ans, a été concrétisé. Dans la commune de Zitouna et d'autres à Aïn Kerma, Bouhadjar, Hamam Béni Salah et
Oued Zitoun, vont dans moins de deux semaines
disposer de l'eau, selon Aza Abdelhamid, directeur
des ressources en eau de la wilaya d'El Tarf. Ce
dernier a ajouté que tout est fin prêt et il ne reste plus que l'alimentation
électrique que les équipes de la SONELGAZ sont à en train de réaliser. Par
ailleurs et concernant toujours l'eau, à l'approche de la saison estivale, la
conduite qui s'étend sur 10 kilomètres, obstruée et dégradée en plusieurs
endroits, alimentant les communes de Aïn Assel, la localité d'El Frin et
El Kala, les travaux vont bon train selon le DRE,
avec déjà 03 kilomètres de conduite en PEHD livrés. Enfin, une amélioration
notable dans la distribution de l'eau dans pratiquement toutes les communes,
localités et mechtas, est palpable depuis plus d'une année.