En ces temps de crise sanitaire, les donneurs de sang se font rares, même ceux qui sont réguliers s'abstiennent de se rendre dans les hôpitaux pour effectuer ce geste de solidarité.

La crainte d'être contaminé a prévalu, ce qui constitue une réelle carence dans la banque de sang dans chaque hôpital. Certains malades qui s'apprêtent à subir des interventions chirurgicales sont obligés de mettre quelques poches de sang de côté, notamment ceux qui ont un groupe sanguin rare. Un véritable embarras pour les personnels médicaux qui sont parfois dans l'obligation d'ajourner une opération de peur de déficit en ce liquide vital.

La directrice de l'hôpital «Merouani Abded» de Chettia a lancé, jeudi dernier, un appel à l'intention des citoyens notamment ceux ou celles âgés entre 18 et 65 ans et en bonne santé de se présenter au centre de transfusion sanguine de l'hôpital pour donner un peu de leur sang. La directrice a tenu à rappeler que ce geste banal et anodin rendra l'espoir et le sourire à des dizaines de personnes qui souffrent en silence dans l'attente d'une transfusion salvatrice à leur éventuelle guérison, assurant que le matériel de prélèvement est un matériel à usage unique et stérilisé. Il faut noter que cet hôpital a un besoin quotidien d'environ une vingtaine de pochettes de sang pour répondre aux attentes des malades notamment les hémodialysés, les cancéreux et aussi pour les accouchements à risque.