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Un nouveau directeur à la jumenterie

par El-Houari Dilmi

Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural semble décidé de réformer en profondeur le secteur de l'élevage équin dans la capitale des hauts plateaux de l'ouest, berceau originel du noble équidé.

En effet, après plus de vingt ans à la tête du haras national de Chaouchaoua, son directeur vient d'être limogé pour être remplacé par un jeune cadre. Il s'agit de M. Taïfani Mohamed, installé cette fin de semaine en présence du représentant du ministre de l'Agriculture et du Développement rural, du directeur des Services agricoles, du représentant de l'Institut technique de l'élevage (ITELV) et du Service d'organisation de la production et de l'appui technique. Il a également été mis fin aux fonctions du directeur général de l'Office national de l'élevage équin et caprin (ONDEEC), M. Zerhouni Mounir, en attendant l'installation d'un nouveau responsable à la tête de cet office en proie à de grandes difficultés de gestion depuis plusieurs années, et ses employés privés de salaires depuis plus d'une année.

Ce vent de changement qui a soufflé sur le secteur équin dans la capitale du Sersou a été accueilli avec soulagement, aussi bien par les employés de ce secteur laissé en jachère depuis fort longtemps, mais aussi par tous les amoureux du noble équidé.