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Pour avoir publié une vidéo «alarmiste visant à tromper l'opinion publique»: Une femme arrêtée à Oran

par R.N.

  La section de recherches de la Gendarmerie nationale d'Oran a arrêté une femme ayant publié une vidéo où elle prétendait que des personnes en quarantaine dans le complexe touristique «Les Andalouses», dans le cadre de la prévention contre le Covid-19, avaient quitté le complexe avant la fin de la quarantaine en usant de leur influence, avant de se rétracter et d'admettre dans une autre vidéo que c'était faux.   

Les services de la Gendarmerie nationale ont précisé, jeudi dans un communiqué, que la section de recherches de la Gendarmerie nationale d'Oran «a mis la main sur une vidéo publiée sur Facebook dans laquelle une femme prétend que des personnes en quarantaine dans le complexe touristique +Les Andalouses+ dans la daïra d'Aïn El-Turk (Oran), dans le cadre de la prévention contre le nouveau coronavirus (Covid-19), ont quitté le complexe avant la fin de la quarantaine (15 jours) en usant de leur influence, avant de se rétracter et d'admettre dans une autre vidéo que c'était faux et que ce qu'elle avait initialement dit ne s'était pas produit». Une enquête a été ouverte sur cette affaire, en collaboration avec les experts en cybercriminalité de la Gendarmerie nationale, ce qui a permis d»?identifier la personne impliquée, une trentenaire».         

Les investigations ont permis d'arrêter la suspecte et de la traduire devant les juridictions compétentes pour «exposition au regard du public, dans un but de propagande, de tracts de nature à nuire à l'intérêt national» et «outrage à fonctionnaires dans l'intention de porter atteinte à leur honneur et au respect dû à leur autorité».       

Par ailleurs, les éléments de la compagnie territoriale de la Gendarmerie nationale de Chéraga (Alger) ont élucidé une affaire de menace de diffamation et chantage sur les réseaux sociaux, qui s'est soldée par l'arrestation de huit (08) individus, dont sept (07) activant dans trois (03) réseaux criminels. Les huit individus arrêtés ont été déférés devant les juridictions compétentes pour «association de malfaiteurs, menace de diffamation et chantage avec atteinte aux libertés individuelles et sollicitation d'un avantage indu». Quatre (04) d'entre eux ont été placés en détention provisoire et quatre (04) autres sous contrôle judiciaire. Deux (02) autres suspects sont en fuite à l'étranger. Il s'agit d'un journaliste et activiste sur les réseaux sociaux, impliqué dans tous les réseaux mentionnés, et d'un activiste sur les réseaux sociaux, impliqué avec les membres du premier réseau.