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La DSA ouvre des points de vente de la pomme de terre

par F. H.

Le directeur des services agricoles (DSA) de la wilaya de Bouira M. El Bouali M'hamed a pris, avant-hier jeudi, des mesures dissuasives envers les commerçants véreux, et afin de contrer les spéculateurs d'entre eux qui ont toute honte bue fixé le prix de la pomme de terre à 120 DA le kg.

Les mesures prises par le DSA est de mettre sur le marché pour un premier temps 6.000 tonnes de pommes de terre dont 2.000 ont été livrées. Nous saurons qu'après une réunion qui a regroupé les cadres de la DSA et ceux de la direction du commerce et des prix (DCP), des points de ventes ont été mis à la disposition des citoyens. La vente se fera de l'agriculteur au consommateur sans aucun intermédiaire et les prix de la pomme de terre varient entre 25 et 30 DA le kg.

De la sorte, l'attitude accapareuse des commerçants spéculateurs sera neutralisée. Les points de vente fixés dans la ville de Bouira se trouvent au niveau de la cité évolutive et les 140 logements. Comme il a été également décidé par la DSA et la DCP d'ouvrir d'autres points de vente dans les communes de Lakhdaria, Aïn Bessem et Sour El Ghozlane. Le DSA nous affirme : « Ces points de vente seront appelés à assurer la vente de ce tubercule directement de l'agriculteur au consommateur sans intermédiaire. Il en sera ainsi jusqu'à ce que les prix soient stabilisés et reprennent leur cours véritable. Il est insensé d'entendre que la pomme de terre est cédée à 120 DA le kg, tandis que notre wilaya a enregistré une surproduction il y a quelques jours de cela ».

Par ailleurs, avec la panique qui s'est emparé des populations en proie sans doute à des folles rumeurs leur prévoyant le pire de ce qui va leur arriver avec la pandémie du coronavirus, ils n'ont pas attendu pour se ruer sur les marchés et autres superettes dans le but de faire le plein des provisions. Des commerçants véreux flairant la bonne affaire ont précipitamment doublé les prix de leurs marchandises, tout en étant certains que personne n'aura à redire, surtout pas les consommateurs pris au piège. Mais où sont les contrôleurs de la direction du commerce et des prix dans toute cette bérézina ?