Afin de contrer la propagation de la maladie de la
leishmaniose cutanée, en recrudescence ces dernières années, les communes de Bir El Ater et Saf Saf Ouesra,
localités situées dans le sud de la wilaya de Tébessa, seront dotées de moyens
financiers supplémentaires. Une décision prise lors de la séance de travail et
de coordination ayant regroupé toutes les parties concernées par ce dossier de
santé publique. Dans son intervention, le wali Attallah
Moulati a instruit les responsables de la
mobilisation de tous les moyens humains et matériels adéquats et nécessaires,
notamment les mesures concernant l'hygiène publique. D'autant plus que de
nombreux cas de la leishmaniose cutanée proviennent d'un manque de salubrité du
milieu, ainsi que le traitement des eaux des puits, des sources naturelles, qui
peuvent être contaminées par les jets incontrôlés d'ordures à proximité des
endroits habités.
Et puis le contrôle systématique de l'acheminement de
l'eau par les citernes. La leishmaniose cutanée étant une maladie parasitaire,
transmissible à l'homme par la piqûre de certains insectes. Donc, il faut
éradiquer en premier lieu les foyers, sources de propagation. Les campagnes de
prévention à l'endroit des populations doivent être régulières, avant que les
humains ne soient infectés, ce qui nécessite une prise en charge curative. Dans
la région de la wilaya de Tébessa où se répandent le plus de cas de
leishmaniose cutanée, sont les communes du sud. Ainsi à Bir
El Ater, plus de 800 cas ont été enregistrés. Et
c'est le comportement civilisé des citoyens qui aura le dernier mot pour lutter
contre les pathogénies infectieuses, à travers des gestes simples au quotidien,
la propreté du milieu, par exemple.