Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Partis de la plage de Bousfer: Trois corps de harraga repêchés

par El-Houari Dilmi

«Tiaret pleure ses morts » : une phrase qui a tapissé les réseaux sociaux au moment même où le président Tebboune évoquait cette question douloureuse, mercredi soir à la télévision devant des représentants de médias nationaux.

En effet, tout le long de ce week-end, tout Tiaret parlait de ce drame après la découverte, dans la journée de mercredi, de trois corps de harraga, rejetés par la mer au niveau de plusieurs points du littoral algérien. En effet, portés disparus depuis le 16 décembre dernier, les 19 harraga qui avaient pris le large à partir de la plage de Bousfer, dans la wilaya d'Oran, n'ont pas donné signe de vie jusqu'à ce fatidique mercredi où trois corps, en état de décomposition avancé, ont été rejetés par la mère, dont une femme d'une cinquantaine d'année. Cette dernière, dont le corps a été rejeté sur une plage de la wilaya de Jijel, avait pris place à bord d'une embarcation avec son fils qui, lui, n'a toujours pas été retrouvé.

Le jeune Willam Zakaria, repêché sur une crique de Sidi Fredj (Alger) fait partie des victimes, alors que son frère qui a pris place à bord de la même embarcation n'a toujours pas été retrouvé.

Pourtant, une fausse bonne nouvelle parvenue à leurs parents, avait circulé mi-janvier dernier, faisant état de contact de l'un des harraga avec sa famille. Il n'en est malheureusement rien, et les harraga auraient tous péri noyés en attendant de retrouver leurs corps. Une vive émotion a prévalu, à l'arrivée du corps du jeune Zakaria à son domicile au niveau du quartier de « Sonatiba » pour être inhumé au cimetière de Tiaret.