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El-Tarf : Des étudiants en grève

par A. Ouélaa

Les étudiants de trois facultés de l'Université Chadli Bendjedid, en l'occurrence celles de Droit, des Silences économiques et de la Technologie sont dans l'impossibilité de poursuivre normalement leurs cours, à l'instar des étudiants des autres facultés.

En effet, selon de étudiants de ces facultés, la plupart d'entre eux sont contre le fait qu'ils soient empêchés de poursuivre leurs cours et que les initiateurs de ce mouvement de grève appartiennent à une seule organisation estudiantine, en l'occurrence l'UNEA, sachant que l'Université Chadli Bendjedid compte six autres organisations estudiantines. A part l'UNEA, les autres organisations n'ont pas cautionné ce mouvement de grève. Outre, l'impossibilité de la poursuite des cours par les étudiants, les administrations de quatre Vice-rectorats sont aussi dans l'incapacité de poursuivre leurs occupations. Contacté, Bachkhenzi Abdelmalik, recteur de l'Université Chadli Bendjedid, nous a déclaré que ce mouvement de protestation a commencé un mois après la reprise des cours. Un dialogue sérieux et profond a été entamé avec les représentants des étudiants contestataires qui a abouti à la constitution d'une commission ad hoc.

Il a été décidé de se pencher avec ladite commission, dont les membres ont été choisis de concert avec les étudiants, sur tous les points litigieux comme les dépassements évoqués, les irrégularités et autres points nécessitant des éclaircissements. Mais, voilà que selon notre interlocuteur, sans préavis, à la surprise des uns et des autres, sans que la commission ad hoc ait terminé son travail, lesdites facultés ont été paralysées une semaine avant le début des vacances d'hiver et de reprendre de plus belle depuis la rentrée des vacances.

Selon le recteur, le point d'achoppement actuellement concerne des étudiants en Droit qui ont été recalés. En ce sens, il a été expliqué aux étudiants que le jury de délibération est libre et souverain et que le recteur n'a pas le droit d'interférer dans leurs décisions. Et de poursuivre que ce mouvement de grève risque de compromettre le calendrier des examens tracé par le ministère et qui débutera dans quelques jours.

Enfin, pour les mêmes raisons, c'est-à-dire le chantage du passage pour les recalés a contraint un précédent recteur à ester en justice une organisation estudiantine.