De nombreuses routes, surtout des chemins communaux, de wilaya et même des routes nationales, sont dans un état de dégradation avancée. Chose qui met à mal les automobilistes en particulier et les véhicules en tout genre, en général.

Pour ce qui est des routes qui se sont sérieusement dégradées, ce sont celles utilisées par les camions de gros tonnage, travaillant dans l'autoroute Est/Ouest. En ce sens, les routes empruntées par ces mastodontes sont devenues quasiment impraticables pour les véhicules légers. Des maires n'ont pas manqué de s'inquiéter pour les routes situées dans leur territoire. C'est le cas de l'APC de Zérizer dont le maire nous a déclaré que «les routes qui ont subi des réfections, il y a juste cinq ans se sont dégradées du fait de l'intense activité des poids lourds de l'autoroute.»

C'est le cas encore de la RN 84, celle menant vers le centre d'enfouissement et celle reliant Bir H'Nech, à partir de la RN 44 à Zérizer. D'autres routes, pour les mêmes causes, sont aussi devenues impraticables, dans des communes dont Besbes, Dréan, Chefia et ailleurs.

Nids-de-poule, crevasses sur les côtés dans des routes nationales sont devenus la phobie des automobilistes, surtout la nuit. C'est dire aussi que le rôle de certaines maisons cantonnières est presque inopérant. Pour le DTP, à qui cette problématique a été posée, les routes qui ont subi des dégradations seront bitumées.