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Le ministre de l'Energie: «La baisse de la production pétrolière n'affectera pas nos revenus»

par Z. Mehdaoui

Le ministre de l'Energie Mohamed Arkab a fait savoir hier que l'Algérie réduira sa production de pétrole de 12.000 barils par jour et ce, conformément aux derniers engagements avec l'OPEP.

Il soulignera dans le même cadre que cette baisse de production n'affectera pas nos revenus en devises ou nos exportations durant cette période où les États membres de l'OPEP, en plus des 12 pays participant à la 177e session de l'organisation, se sont mis d'accord sur une nouvelle réduction de la production de pétrole afin de créer un équilibre des prix qui ont fluctué au cours des six derniers mois.

S'exprimant sur les ondes de la radio chaîne 1, le ministre dira que la réduction passera de 1,2 million de barils par jour à 1,7 million de barils pour les États membres de l'OPEP, ainsi que pour les 12 pays non affiliés à l'organisation, ce qui se traduit par une réduction de la production de 500.000 barils par jour.

Le ministre de l'Energie a souligné que personne ne peut prévoir les prix internationaux dans un avenir proche car tout est lié à l'offre et à la demande. «L'offre doit être contrôlée car l'objectif est de préserver le produit et le consommateur ensemble. Le producteur doit fournir des fonds pour investir dans le domaine des hydrocarbures afin de maintenir un équilibre entre l'offre et la demande», a-t-il ajouté en soulignant, pour ce qui est de notre pays, que la production n'a pas diminué mais c'est plutôt les réalisations dans le secteur qui sont quasi inexistantes. «Nous devons continuer à investir en Algérie afin de préserver nos capacités de production d'hydrocarbures, ainsi que d'augmenter le stock national», a déclaré le ministre qui soutient que la nouvelle loi sur les hydrocarbures a pour objectif de donner à Sonatrach l'opportunité et les moyens de mener ses recherches et activités dans les domaines des hydrocarbures et des mines, qui s'étalent sur 1,5 million de kilomètres carrés.

«Nous devons soutenir nos capacités productives, et nous devons avoir des capacités pour extraire les réserves d'énergie du sol pour pouvoir compter sur la consommation et les exportations, ainsi que sur les actions futures de l'industrie pétrochimique pour soutenir l'activité économique au pays», a encore indiqué Arkab qui ajoute par ailleurs que la hausse de la consommation d'électricité de l'Algérie a atteint 14% par an et sa production dépend de 96% du gaz naturel. «La nouvelle loi sur les hydrocarbures donnera des avantages importants à Sonatrach et à ses partenaires», conclut l'invité de la chaîne 1.