La cour de Bouira pendant
le déroulement de sa 3ème session criminelle ordinaire qui se poursuit jusqu'au
5 décembre prochain, a jugé avant-hier jeudi, une affaire se rapportant aux
crimes d'enlèvement de 2 filles mineures, usage de la violence, tortures
physiques, menace, abus sexuel et attentant à la pudeur avec violence. Les
chefs d?inculpation sont retenus contre les accusés N.A. et S.H. contre
lesquels la cour a prononcé un jugement de 20 années d'emprisonnement ferme
pour le premier N.A et 5 ans de prison ferme pour le deuxième S.H. Pendant que le
représentant du procureur général avait requis une sentence de l'emprisonnement
à perpétuité contre les deux prévenus. Les faits se sont déroulés un jour du
mois de février de l'année en cours, quand S.H. était au volant de sa voiture
alors qu'il rencontra un de ses connaissances. Ce dernier l'informa qu'il y
avait deux filles dans les parages et qu'elles ne refuseraient pas une ballade.
Comme ce n'est tombé dans l'oreille d'un sourd, S.H. se dirigea vers le lieu
indiqué et ne trouva aucune peine à embarquer les deux filles mineures, sans
doute aux mœurs légères, pour avoir acquiescé sans sourciller. S.H. fait monter
son ami N.A. en cours de route. Ce que pensaient les deux victimes, avoir à
faire à des jeunes sans histoire qui ne désirent que de se distraire et
rigoler, allait devenir leurs pires supplices et cauchemars. En vérité, les
deux acolytes étaient loin d'être des enfants de cœur mais de vrais durs du
milieu criminel, de surcroît repris de justice. C'est ainsi qu'ils emmenèrent
les deux filles vers la sortie nord de la ville de Bouira
au lieudit Tizi Oujaâvouv, un coin isolé de
l'agglomération. Et, en cet endroit, commencèrent les tortures physiques, les
abus sexuels, les atteintes à la pudeur et autres formes de chantage et menaces
de diffuser leurs photos. En somme, les deux victimes ont enduré des moments
traumatisants. Après avoir assouvi leurs cruels désirs et exercé leur violence
sur les deux victimes, les deux auteurs les déposèrent dans un coin retiré de
la ville. Ces dernières, une fois libres, se sont dirigées directement vers les
services de sécurité afin de déposer leur plainte. Il n'a pas été difficile
pour les services de sécurité d'identifier les auteurs étant donné qu'ils
étaient d'ores et déjà fichés.