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Constantine - Ali Mendjeli et Didouche Mourad: A quand la vente des locaux commerciaux des bâtiments AADL ?

par A. Z.

Des centaines de familles bénéficiaires de logements AADL, qui ont récemment occupé leurs nouveaux quartiers à Ali Mendjeli et Didouche Mourad, souffrent énormément de l'absence de commerces de proximité.

Alors que des dizaines de locaux commerciaux, qui se trouvent au niveau de tous les rez-de-chaussée des bâtiments, restent encore fermés, les résidents sont contraints de se déplacer au loin pour se procurer des produits de première nécessité, comme le lait et le pain, ainsi que d'autres petits achats disponibles généralement dans les supérettes chez les commerces d'alimentation générale. Cette préoccupation a figuré parmi les points soumis par des représentants des souscripteurs aux logements AADL 2 lors d'une réunion qui les a regroupés, hier, avec le responsable du marketing, à l'issue d'un rassemblement devant le siège régionale de l'AADL, sis à El Mansourah selon un communiqué des représentants qui ont assisté à cette réunion.

Les habitants souhaitent ardemment que ces commerces soient attribués pour répondre aux besoins des ménages, tant que ces commerces sont là pour répondre à une demande, estime-t-on. Mais, les responsables de l'Agence ne semblent pas à ce niveau des préoccupations, si l'on se fie à la réponse qui a été faite dans ce contexte.

«Nous n'avons reçu aucune instruction concernant ces locaux commerciaux», a signifié le responsable au niveau du siège de la direction régionale AADL. En d'autres termes, il ne faut pas s'attendre à ce que ces commerces entrent en activité de sitôt. Et pourtant, Dieu sait combien cela fait partie de la vie quotidienne des habitants, diront les concernés. Ajoutant qu'on ne sait pour quelle raison l'AADL laisse ces locaux en l'état, sans procéder à leur vente aux nombreux intéressés. «Il s'agit d'importantes rentrées d'argent liquide dans les caisses de l'Agence, et on ne fait rien pour le ramasser, alors que l'AADL s'intéresse de très très près aux charges de gestion que doit payer l'acquéreur !?», s'indigne un habitant du nouveau site des 2150 logements AADL à l'extension de l'UV 20, Ali Mendjeli. D'autres points ont également figuré parmi les préoccupations soumises par les représentants des souscripteurs aux logements AADL, dont l'étude des recours, «qui se trouve en cours», selon le responsable du marketing de l'AADL.