La session ordinaire de l'APC de Skikda s'est tenue hier à l'hôtel de ville avec pour ordre du jour l'approbation d'un certain nombre de délibérations. Présidée par M. Bougueroua Mohamed, P/APC, la session devait plancher sur 3 dossiers se rapportant aux finances, aux travaux et enfin au dossier du contentieux. Au départ, les travaux se sont déroulés normalement en présence de 33 membres de l'assemblée présents sur les 33 que compte l'APC. Il a fallu qu'un incident éclate lorsque le P/APC annonce la nomination d'un nouveau vice-président de la culture pour remplacer l'actuel occupant du poste, à savoir M. Youcef Laïfa. Il n'en fallait pas plus pour que ce dernier demandât à prendre la parole pour contester son éviction de son poste qu'il a jugée arbitraire. Il a soutenu qu'il a été victime de sa correction et qu'il n'a jamais failli à ses obligations; il a tenté de plaider sa cause devant l'assistance médusée, provoquant la réaction du P/APC qui lui a retiré le micro, ordonnant dans la foulée la levée de la séance.

Cela n'a pas empêché le vice-président démis de s'adresser à l'assistance, particulièrement aux représentants de la presse présents, en déclarant : «Le P/APC me déteste, regardez, voici les documents qui montrent que j'ai tout ce qu'il faut pour justifier ma position», montrant une pile de dossiers.

Il a déclaré en outre qu'on lui a confié l'intérim de la présidence de la commission des marchés «en me demandant de statuer sans m'accorder le moindre délai pour étudier les dossiers». Le second exemple qu'il a cité est celui de la fête de la fraise dont l'organisation lui revenait en sa qualité de VP chargé de la culture mais que «le dossier a été confié au vice-président de la maintenance qui n'a aucune relation avec l'évènement». Enfin, il a soutenu que «le P/APC m'a demandé de déposer ma démission mais j'ai refusé car il n'y a aucune justification pour que je le fasse». Affaire à suivre?