Les 117 commerçants du
?Polygone', transférés, depuis plus de 2 ans dans des locaux de l'Opgi, à la nouvelle ville de Massinissa ?Dharih', n'y sont toujours pas installés pour non
attribution des documents officiels qui leur permettraient de démarrer leurs
activités, se retrouvant ainsi contraints à un chômage forcé et prolongé. Selon
leur représentant, Noureddine, «nous sommes 117 commerçants à avoir bénéficié
de locaux de l'Opgi, situés à la cité du ?Dharih' à Massinissa, dont près de 70 % ont déjà tout payé
à cet office». Et d'indiquer que les sommes déboursées vont de 45 millions
jusqu'à 120 millions de centimes, selon la superficie du local en question.
«Malheureusement, poursuit-il, le gros problème qui se pose concerne les
documents donnant droit au lancement des activités, qui ne nous ont pas été
délivrés jusqu'à ce jour. En plus les locaux dont nous avons bénéficié ne sont
pas alimentés en électricité, en gaz et en eau potable, indispensables pour en
faire des lieux pouvant être fréquentés par les clients et servir à la pratique
du commerce», affirme-t-il.
Les services de Sonelgaz et de Seaco, expliquent
leur refus de procéder aux raccordements par l'absence d'autorisation de la
part de l'OPGI. «Et pire que tout, c'est que le nouveau directeur de cet
office, qui est en vérité à son poste depuis six mois, refuse de son côté de
nous recevoir pour lui communiquer nos préoccupations. Aussi bien pour chacun
de nous qui s'y présente individuellement, que pour les responsables de
l'Association. Le prétexte avancé, en l'occurrence, c'est qu'il attend de
nouvelles instructions de la direction générale d'Alger et qu'en conséquence il
ne peut rien décider ni se prononcer au sujet des locaux commerciaux de
Massinissa».