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Production pharmaceutique: Malaise chez les travailleurs du groupe «Sandoz»

par M. Aziza

Sandoz SPA, l'entité légale de la division pharmaceutique du groupe suisse « Novartis », serait partante. Est-ce qu'il s'agit d'un désinvestissement ou d'une réorganisation ? Sachant que le groupe Sandoz a déjà une usine de production implantée dans la zone industrielle d'Oued Semar, à Alger, ou pas moins d'une vingtaine de produits est fabriquée sur place.

Un départ qui conduira automatiquement au licenciement des travailleurs, qui sont au nombre de 110, entre l'usine et l'entité Sandoz. Le personnel de Novartis demeurera lui en Algérie, selon certaines sources.

Une bonne partie du personnel s'interroge sur cette décision de quitter l'Algérie, en affirmant qu'ils étaient informés depuis le 12 février d'un possible départ de leur groupe, pourtant et selon nos sources « Sandoz tire bien son épingle du jeu puisqu'il a enregistré des bilans positifs durant ces dernières années en Algérie ».

Pour l'heure, les craintes chez les travailleurs ne cessent de s'amplifier, notamment après la décision de licenciement d'une quinzaine de travailleurs de l'usine, d'autres évoquent 25 ayant été informés de leur licenciement de Sandoz, avec des formules d'indemnisation rejetées par une grande partie des travailleurs algériens.

Sandoz SPA est l'entité légale de la division pharmaceutique de Novartis depuis 2014 en Algérie, et ce pour renforcer la présence du laboratoire suisse dans le pays. Depuis cette date et jusqu'à un passé récent, tous les responsables de la filiale Algérie ont annoncé que cette présence sera marquée par de nouveaux investissements. Or le 12 février dernier, le personnel de Sandoz a été informé par le possible départ de cette filiale de l'Algérie, et pas seulement, mais aussi les pays de l'Afrique du Nord (Égypte, Tunisie et Maroc) et ce, en renforçant sa présence dans des pays où le laboratoire génère une grande partie de ses profits.

Mais, qu'en est-il des travailleurs ? Et est-ce que les autorités sanitaires algériennes sont au courant de la décision qui aurait été prise par le groupe ? Sachant que les multinationales sont obligées de se soumettre à la réglementation algérienne en matière des droits des travailleurs algériens, dans toutes les cas de figure.