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Constantine - Marchés des fruits et légumes: Chute relative des prix et timide reprise des activités

par A. El Abci

Après l'envolée des prix juste après l'Aïd El Adha, les légumes et les fruits, et surtout ces derniers, reviennent à des niveaux relativement raisonnables. A l'exception cependant de la banane, parmi les fruits, qui a grimpé d'un coup de 150 dinars en affichant les 500 dinars le kg, contre 350 et 370 dinars le kilo durant l'Aïd El Adha, sachant qu'elle était cédée au niveau du marché Boumezzou du centre-ville et ce, juste avant ces fêtes, à seulement 130 dinars le kilo. Personne n'en connaît les raisons exactes, même pas les commerçants qui répètent aux questions des clients que c'est là l'état du marché, dans le sens où son offre a baissé, disent-ils. Quoi qu'il en soit et heureusement que pratiquement tous les autres fruits sont revenus à des niveaux de prix relativement acceptables. Il en est ainsi de la pomme, par exemple, qui après s'être négociée à 600 et 700 dinars le kilo a chuté jusqu'à 400 dinars. Idem pour le raisin, dont le prix a atteint les 280 et même 400 dinars est descendu ces jours-ci à 220 et 240 dinars le kilo, et aussi pour les poires qui se vendaient à 350 dinars lors de la fête religieuse, qui ne font plus que 200 et 225 dinars le kilo.

Par contre les prix de saison des légumes demeurent assez élevés et même très élevés, à l'instar de la salade qui s'achète à pas moins de 200 dinars le kilo. Un père de famille, outré, dira qu'il a décidé de ne pas en consommer à cause du niveau irraisonnable de son prix. Autant dire que le père de famille souffre pour remplir son couffin en matière de légumes.

Et d'ajouter que même les haricots verts et les choux affichent des prix qui ne sont pas donnés et pas à la portée de la plupart des familles, particulièrement celles nombreuses. Enfin et toujours en relation avec l'état des marchés de la ville des ponts, il y a lieu d'indiquer que plus d'une semaine après l'Aïd El Adha, les activités commerciales sont loin d'avoir repris le rythme ordinaire et normal. Un nombre non négligeable de carreaux et de locaux à l'intérieur des marchés du centre-ville, comme celui des frères Boumezzou ou des frères Bettou, gardent encore les rideaux baissés.