Une véritable décharge à ciel ouvert en plein centre-ville d'Oran et en pleine saison de canicule. Le point noir dénoncé par les riverains mais aussi par les gérants des commerces avoisinants se trouve à la rue Torki Kaddour (ex-rue Dijon) juste derrière le marché Michelet.

Il s'agit de la petite ruelle qui relie l'avenue de Tripoli à celle du Sgt Ma-zouni Bouamrane (ex-rue de Lamartine). Outre le spectacle peu reluisant pour la ville et ses habitants qu'offrent ces amas de détritus débordant et dégoulinant à même le sol, la décharge pose un problème sanitaire majeur pour l'ensemble des riverains, avec la prolifération de toutes sortes d'animaux nuisibles, rats et moustiques, notamment.

Une situation qui résulte selon les habitants du quartier de plusieurs facteurs. D'abord une défaillance dans le système de collecte des ordures mis en place par la commune, notamment à travers les moyens insuffisants mobilisés et le nombre de rotations des camions de collecte qui n'est pas proportionnel à la concentration démographique de la zone. Pour le directeur de la délégation communale El Emir, la situation trouve par ailleurs son explication du côté des citoyens qui, a-t-il affirmé, «n'hésitent pas à jeter leurs déchets sans respecter les horaires de collecte». Il affirme, par ailleurs, disposer «du soutien de la DHA, notamment, en matière de maintenance» du seul camion à benne dont il dispose.