Le tribunal criminel près la cour de justice de Tébessa a infligé une peine de 12 ans de prison ferme à l'encontre d'un père de 30 ans, accusé de coups et blessures ayant entraîné le décès de son enfant, un bébé d'à peine 2 ans. Une affaire très pénible à suivre, où le géniteur assena des violents coups, sur plusieurs parties du corps frêle de son enfant, jusqu'à ce que ce dernier tombe inconscient. Puis il le transporta aux urgences médicales, en inventant un alibi et indiqua que son enfant venait de chuter d'en haut. Profilant de l'absence du mari, l'épouse quitta à son tour le domicile conjugal pour aller informer la police de la vérité. Les enquêteurs entamèrent les investigations pour parvenir à ce que s'était passé. Le mis en cause reconnut les faits devant l'instance judiciaire tout en déclarant ignorer que les coups portés au bébé allaient être fatals. En entendant la prononciation du verdict, l'accusé s'évanouit et dut être secouru par le médecin présent au tribunal.

La deuxième affaire jugée par le tribunal concernait un commerce lié à la contrebande de munitions sans autorisation légale. Les gendarmes ont eu vent d'une quantité de cartouches stockée dans une habitation à Bir El Ater, soit 1.250 unités pleines. L'accusé a indiqué que les munitions avaient été acquises pour célébrer son mariage.

Le jour de son procès, le magistrat président de la séance apostropha le prévenu «cela vous ne l'aviez pas déclaré lors de l'instruction» et d'ajouter «des cartouches de 12 mm pour fusil de chasse !» et l'accusé rétorqua « chez nous, on fêtait le mariage pendant 6 ou 7 jours, donc nous avions besoin de beaucoup de munitions», une version qui n'avait pas convaincu le tribunal qui, finalement, condamna l'accusé à 5 ans de prison ferme.