Les responsables de la Chambre de l'agriculture, de
la direction des ressources hydriques, de l'association des producteurs de
céréales et ceux de l'office national de l'irrigation et du drainage se sont
rencontrés mardi dernier pour prendre les mesures d'urgence face à la
sécheresse qui sévit depuis bientôt deux mois. Contrairement à l'arboriculture,
notamment les vergers d'orangerie, qui bénéfice déjà
d'un quota d'eau pour l'irrigation, celui de la céréaliculture n'a pas été
concerné jusqu'à ce jour. Ainsi pour y remédier et surtout préserver les
capacités de production et de compétitivité de la céréaliculture pour qui l'eau
constitue un facteur de production majeur, particulièrement aux différents
stades de la croissance du blé, il a été décidé au cours de cette rencontre
l'affectation d'un quota de trois millions de m³ d'eau prélevés sur le barrage
de Sidi Yagoub -deux millions- et celui d'Oued Fodda -un million-. L'irrigation à partir des deux barrages
concernera les parcelles de terres se situant sur les périmètres irrigués.
Quant aux autres, les fellahs n'ont d'autres choix que d'attendre le retour des
pluies.