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Constantine - Des bandes de malfaiteurs sèment terreur et désolation: Les habitants de quartiers du centre-ville lancent un cri de détresse

par A. Zerzouri

«Nous vivons l'enfer à cause de la prolifération de bandes de voyous et de dealers qui ont squatté les espaces, jusqu'aux pas des portes de nos maisons», lancent des habitants de plusieurs quartiers situés en plein centre-ville.

Les concernés, des résidents de l'Avenue Boudjeriou Messaoud, rue Belakroun Mohamed, Place Chadi Abdallah, rue Bouali Mohamed, rue Saifi Aïssa, Place Kelkoul Rabah, rue Lemici Saïd, rue Kerrouche Abdelhamid et le Jardin Guessoum Ramdane (Square), ont signé une longue pétition, dont copie en notre possession, qui a été envoyée aux autorités compétentes, où l'on dénonce le climat de terreur imposé aux habitants et aux passants par ces bandes, sans foi ni loi, qui ont transformé ces endroits en tavernes à ciel ouvert, lieux de débauche et de vente de drogue et autre parking informel pour camoufler leurs basses besognes. Les agressions sont monnaie courante à travers ces quartiers, transformés en véritables coupe-gorge, signalent, encore, les habitants. Munis d'armes blanches et accompagnés de chiens agressifs, ces malfaiteurs font régner un climat malsain dans les environs, et gare à celui qui tentera de s'opposer à leurs activités maffieuses, selon les déclarations des habitants, qui lancent un cri de détresse aux services de sécurité et aux autorités judiciaires pour éradiquer ces bandes de malfaiteurs qui rôdent la nuit dans ces quartiers, écoulant les boissons alcoolisées et la drogue, perturbant gravement la quiétude des citoyens, à travers des nuisances insupportables pour les familles, lors de bagarres fréquentes.

Certains habitants ont tenté de s'opposer à cet état de fait déplorable, mais ils ont été violemment repoussés, relèvent les concernés dans leur correspondance. Les pères de famille nourrissent des craintes pour leurs enfants, parce qu'ils n'en peuvent plus de supporter tous ces dépassements, et il y a des risques pesants d'éclatement d'affrontements violents avec ces énergumènes qui ne respectent pas la vie familiale et se croient tout permis. Notons que ces lieux, de vieux bâtis, ont connu des opérations de relogement des habitants, chose qui a laissé un vide d'espace très vite squatté par ces bandes de malfaiteurs. Les habitants veulent retrouver le calme dans leurs quartiers et sollicitent l'intervention des autorités pour assainir ces endroits, selon les termes de la correspondance qui a été destinée aux services compétents.