«Nous sommes des semeurs
d'espoir », a déclaré hier le docteur Chachou Mohamed,
membre du bureau politique du parti de Tajamou' Amal
Al-Jazaïr (TAJ), en ouvrant la réunion des militants,
adhérents et sympathisants du parti qui étaient venus assister au premier
congrès de wilaya de Constantine, prémices à la tenue du premier congrès
national constitutif de cette formation politique qui a été créée il y a six
ans, par Amar Ghoul. L'orateur a commencé par
expliquer devant l'assistance, réunie dans un restaurant privé de la ville des
ponts, la signification de chaque lettre constituant le sigle du parti. « TAJ
est un parti rassembleur, commence-t-il, un espace qui ouvre ses portes pour
accueillir tous les éléments positifs de la société qui désirent exercer leur
droit à la citoyenneté. Nous leur disons bienvenue. Notre parti n'a d'autre
idéologie que celle découlant des principes du premier novembre 1954. Il n'a
pas de projet de société car cette question a été tranchée dans l'appel du 1er
Novembre par des hommes qui ont écrit ce projet par leur sang. Et c'est
pourquoi, TAJ s'est prononcé contre toute espèce d'exclusion.
De sorte que tout Algérien
positif puisse prétendre faire partie de TAJ ». Expliquant le sens du mot «
positif », l'orateur a dit qu'il y en a ceux qui sont indifférents, pratiquant
un individualisme à outrance, ce sont des gens négatifs. Et il y en a d'autres
qui ont conscience de leur appartenance à un peuple, qui pensent
qu'ils sont responsables devant ce peuple. « Ils se sont engagés alors à
structurer leur action dans le mouvement social ou dans le mouvement politique
pour servir ce peuple. Et ces derniers sont positifs et ils sont les bienvenus
à TAJ ». Situant ensuite la place de TAJ dans l'échiquier politique national,
le Dr Chachou a expliqué qu'il fait partie du quatuor
des formations politiques qui soutiennent le président de la République, M.
Abdelaziz Bouteflika, à savoir le FLN, le RND, le MPA et TAJ. Et il terminera
en lançant un appel aux militants les invitant à nourrir la culture de l'espoir
et combattre celle qui consiste à semer le désespoir dans les esprits des gens,
des jeunes générations surtout pour les pousser à fuir leur pays. Et il les a
mis en garde contre « cette culture qui est une culture de la mort visant à
détruire les Etats et les peuples ».