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Propriété industrielle: L'université Boubnider signe avec l'INAPI

par A. Mallem

  L'université 3 Salah Boubnider de Constantine et l'Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI) ont signé, hier, une convention de partenariat en vertu de laquelle un Centre d'appui à la technologie et à l'innovation (CATI) sera créé à l'université au niveau de la faculté Génie des procédés. Selon M. Bouras, recteur de l'université 3 Salah Boubnider, ce centre vise à développer le potentiel créatif des chercheurs dans le domaine universitaire, industriel, commercial et autre et aussi permettre aux innovateurs d'avoir un accès aux prestations des offres faites par le secteur économique. «C'est un espace d'appui, de soutien aux créateurs pour protéger leurs produits issus de la recherche en même temps qu'il les aidera dans la formation. Les innovateurs sont, bien entendu, les chercheurs engagés au niveau de l'université qui vont travailler en collaboration avec les entreprises économiques de la région pour les aider à résoudre tout problème technique ou dans le domaine industriel auquel elles se trouvent confrontées. Les entreprises vont nous soumettre leurs problèmes et nos chercheurs vont faire de la recherche justement pour trouver des solutions à ces problèmes en innovant», a expliqué le recteur. Et dans ce cadre, continue notre interlocuteur, l'INAPI joue un rôle de protecteur juridique de l'innovation, l'invention ou la création, en garantissant la propriété industrielle du créateur et ses droits d'auteur, en assurant leur inscription et leur publication, donnant également son appui pour l'information juridique. L'INAPI intervient également pour donner l'information technique en matière de brevet. La convention entrera en vigueur dès sa signature car l'université 3 Salah Boubnider a déjà préparé le terrain en mettant en place deux équipes de recherche composées, chacune, de trois à quatre chercheurs. «Ce nombre restreint de chercheurs ne constitue qu'un début car il est entendu que le nombre des équipes et de leur composante iront en augmentant», a précisé M. Bouras.