La France vient d'alléger les formalités pour l'octroi du visa Shengen pour les Algériens qui n'auront plus qu'à présenter un passeport en cours de validité et un hébergement, même chez le cousin de Fleury-Mérogis. Benghabrit a décidé d'ouvrir des classes spéciales pour les enfants handicapés et de mettre tous les moyens de l'Etat pour leur épanouissement sans distinction de sexe ni de classe sociale. L'euro est à 8,5 dinars et l'allocation touristique est de 3.500 euros. Le futur entraîneur de l'équipe nationale de football est Guardiola qui a succombé aux charmes de la gastronomie algérienne. L'Armée va changer de chef d'état-major et le service national devient facultatif. La connerie est remboursée par la sécu et la nationalité algérienne est la première au monde dans les moteurs de recherches: «adopterunalgerien.com». Trump est l'antéchrist et les rois bédouins sont ses porteurs de valises. Moscou est la capitale de l'islam et Poutine s'appelle en réalité Saïd Oulamara. Al Assad est un chat persan et gaze son peuple en allant faire pipi. Daech est une colonie pour enfants turbulents et Baghdadi, une enseigne de bar. Le choléra a été importé par des mains extérieures qui ne s'étaient pas lavées après la grosse commission. La pastèque est radioactive et les petits hommes verts sont des haricots de M'Sila. La harga est haram, la zetla un peu moins. La température est de moins de 15° à Aïn Salah et les scorpions ne mordent que ceux qui les attaquent. Deux morts dans des inondations, ce n'est pas grave mais demander ses droits est une haute trahison. Ould Abbès est Allemand d'éducation et tous les responsables du pays ont leurs diplômes supérieurs en poche. Les députés sont nécessaires au pays et il faut doubler leur salaire. La corruption est une vue de l'esprit chagrin des envieux et l'honnêteté, une vertu innée chez nos décideurs. Plus qu'une rumeur, un fake news est cette information, tellement fausse qu'on la voit arriver à pied de Tombouctou, mais qu'on finit par croire à force d'être dupliquée et partagée sur les réseaux sociaux. Cette vitesse dans la diffusion de quelle que soit l'information fait aujourd'hui que n'importe quel imbécile peut s'autoproclamer journaliste en publiant des informations sans les vérifier. La seule source étant le ouï-dire et le seul objectif est de faire mal, de semer la zizanie et de souffler sur la braise. D'essence volontaire, elle peut induire des millions d'autres internautes qui lui donnent du crédit et la partagent sur leurs comptes sociaux. Le déferlement des sites d'informations en ligne a grandement contribué à ce phénomène, pratiquant un jeu dangereux à même de déstabiliser tout un pays et tant que l'Etat n'a pas encore sévi contre ces plateformes de tirs virtuels, les Algériens continueront à gober tout ce qu'on leur sert. Même une pastèque arrosée avec des eaux d'égouts.