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Blida: Les changements climatiques en débat à l'université

par Tahar Mansour

Les changements climatiques, leurs causes, leurs conséquences désastreuses, les moyens de s'en prémunir et divers autres sujets, sur le même thème, ont été abordés mercredi dernier, à l'Université Saâd Dahleb de Blida, par des spécialistes universitaires, les ambassadeurs de Hongrie, de Finlande, de la Belgique, de la Pologne, de la Grèce, des Pays-Bas, du Royaume-Uni, des représentants des ambassades de France et de Suède et celle de la représentante du GIZ en Algérie, en présence du secrétaire général du ministère de l'Environnement et du recteur de l'Université Saâd Dahleb, Pr Mohamed-Tahar Abadlia, dans le cadre de la Journée algéro-européenne de la diplomatie climatique.

Lors de son intervention, le recteur de l'Université Saâd Dahleb, a rappelé que les changements climatiques affectent toutes les régions du monde, sans exception, et s'aggravent d'année en année. Parmi les conséquences de ce changement climatique, il évoque la récente sécheresse en Europe Centrale, les feux de forêts aux USA et en Europe, les inondations, çà et là, ayant causé des dizaines de morts et d'autres dégâts encore.

L'orateur donne l'exemple des différentes inondations vécues par certaines régions en Algérie, comme Annaba, Ouargla, Batna, Tébessa, mettant en exergue l'impact de ces inondations sur la santé publique, l'agriculture, les ressources en eau et d'autres projets socio-économiques avec un coût économique considérable. Il indique, aussi, que l'Algérie s'est engagée dans une dynamique, tendant à lutter contre les changements climatiques, en ratifiant toutes les conventions internationales.

De son côté, M. Stefano Corrado de la délégation européenne, a cité les évènements dramatiques vécus, depuis 2016 aux Etats-Unis, en Chine, en Asie, dans les Caraïbes. Il rappelle aussi que l'Accord de Paris a eu un avantage considérable sur la lutte contre le changement climatique en permettant d'avoir un fonds de 143 milliards de dollars et la création de 1,4 millions d'emplois, dans les services et un autre million, dans les systèmes de l'Energie renouvelable.

Concernant justement l'utilisation des Energies renouvelables, John O'Rourke, chef de la délégation de l'UE, explique qu'il est maintenant possible de fabriquer des plaques solaires supportant de fortes températures (+ de 50°) comme c'est le cas au Sahara algérien. Intervenant à leur tour, les représentants des différents pays européens ont exposé l'expérience de leurs pays, dans leur lutte contre les changements climatiques.

Des universitaires et des chercheurs de renom ont, aussi, pris la parole pour présenter les travaux entrepris dans divers domaines, touchant aux changements climatiques enregistrés, en mettant en avant les moyens scientifiques de s'en prémunir, à commencer par la sensibilisation contre l'usage de produits nocifs, ayant un impact certain sur l'environnement et le climat, des différentes usines, des moyens de transport et en mettant en place une gestion stricte des déchets ménagers et industriels.