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Après les travaux d'aménagement et la réalisation d'un brise-lames: Le quai d'accostage de Cap Falcon opérationnel le 05 juillet

par Rachid Boutlelis

Les premiers bateaux assurant la navette maritime Oran - Aïn El Turck pourront accoster au niveau de l'embarcadère de Cap Falcon à partir du 5 juillet prochain, a-t-on appris hier de sources proches de l'APC de Ain El Turck. Nos sources indiquent que les travaux de réalisation d'un brise-lames ont été achevés et les travaux d'aménagement extérieurs sont en phase d'achèvement. Nos sources indiquent que deux navires ont été affrétés pour assurer les navettes d'une capacité de 634 places avec une moyenne de 32 navettes par jour en aller et retour et ce de 10 heures du matin à 10 heures du soir. La navette sur cette ligne sera assurée toutes les deux heures. L'année dernière, la navette était assurée par deux navires de 350 passagers chacun et ce en vue d'alléger la tension sur la circulation automobile de la corniche oranaise. Devant être réceptionné le 1er juin dernier, ce quai d'accostage sera finalement opérationnel le 5 juillet prochain.

Le port d'Oran dispose déjà de l'infrastructure requise, en l'occurrence le quai «Beni Saf», qui a fait l'objet de travaux d'aménagement dans le cadre de ce projet. La réalisation d'une station maritime au niveau de Cap Falcon a été nécessaire pour la mise en service de cette liaison maritime. Il importe de noter que les travaux ont porté sur la réalisation d'un quai d'accostage à hauteur de la plage «Les Dunes», à mi-chemin du village Cap Falcon, dans la commune d'Aïn El Turck, qui sera, par ailleurs, doté d'une bâtisse incluant toutes les commodités : un abri, des sanitaires et une buvette notamment. Le programme des départs n'a pas encore été fixé par le service commercial d'Algérie Ferries. L'exploitation de cette ligne maritime, inscrite dans le cadre de la promotion du secteur du tourisme, permettra de désengorger la circulation automobile sur ce réseau routier de la corniche oranaise. Inédit dans cette contrée côtière, cet ouvrage a nécessité un apport de 47 milliards de centimes ainsi que d'une enveloppe de 8 millions de dinars pour son étude, qui a été confiée à la société étatique Méditram.

Les travaux de réalisation de ce projet ont été confiés à une entreprise chinoise en collaboration avec la direction du transport, indique notre source. Notons que cette liaison maritime reliera le port d'Oran à partir du quai Béni Saf, qui a fait l'objet d'un aménagement pour ce besoin, et la plage Les Dunes, près de Cap Falcon avec une cadence soutenue de rotations chaque jour. Notons également dans ce registre que le transport des voyageurs de cette liaison maritime sera assuré à travers la mise à disposition de bus, qui assureront la navette entre cet embarcadère et le centre de la commune d'Aïn El Turck.

Cette louable initiative a été décidée, d'une part, dans le cadre de la promotion du secteur du tourisme dans la contrée côtière d'Aïn El Turck et d'une autre part pour tenter, un tant soit peu, de désengorger la circulation automobile sur son réseau routier, extrêmement saturé durant la saison estivale et ce, en raison du considérable rush de véhicules des millions de vacanciers, de différentes régions du pays.

Dans ce même ordre d'idées, il y a lieu de signaler que le nombre d'estivants a nettement augmenté au cours de la dernière saison estivale pour dépasser les 20 millions, qui ont convergé l'été dernier vers les plages de cette côte. Ce volet a pesé, à priori, sur la décision de la réalisation d'un embarcadère dans cette contrée, qui, rappelons-le, était prévu, dans un premier temps, près de quatre années auparavant, au niveau de la petite crique de la localité La Madrague à quelques encablures du village de Cap Falcon. L'étude de faisabilité qui a été effectuée à cette époque par une société étatique, n'aurait finalement pas donné son aval pour la réalisation de cet ouvrage en ce lieu et ce, en raison des difficultés d'accès relevées sur le terrain accidenté ceinturant de part en part cette crique.