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Skikda: Limogeage du secrétaire général de l'Union de wilaya UGTA

par A. Boudrouma

  La nouvelle est tombée comme un couperet, le bureau de wilaya UGTA de Skikda vient d'être complètement démantelé après la décision prise par le patron de la centrale syndicale, M. Sidi Saïd, qui a procédé à sa dissolution pure et simple, jeudi dernier. C'est une véritable douche froide pour le SG du bureau de wilaya UGTA de Skikda et ex-député PT, M. Zaïr Saïd, qui venait d'organiser l'assemblée générale de l'Union de wilaya qui a désigné un nouveau bureau de l'Union locale de Skikda, en remplacement de l'ancien. Il a affirmé que certains membres du bureau, cumulant des fonctions à la fois au sein de l'Union de wilaya et de l'Union locale UGTA, ont été écartés, ce qui a particulièrement déplu à ces derniers qui ont décidé de prendre leur revanche. Appuyés par d'anciens cadres retraités de l'UGTA, ils se sont déplacés à la centrale UGTA où ils ont tout mis en œuvre pour discréditer le président du bureau de l'Union de wilaya. La réaction a été concluante puisque M. Sidi Saïd, au lieu d'approuver la composante du nouveau bureau local fraîchement élu, l'a carrément rejetée, en écartant M. Zaïr Saïd emporté dans le sillage de la dissolution du bureau UGTA de la wilaya de Skikda. Un membre de la centrale syndicale devrait prendre le relais de M. Zaïr pour expédier les affaires courantes et organiser le congrès de l'Union de wilaya devant désigner un nouveau secrétaire de cette instance. A noter que M. Zaïr a eu maille à partir déjà avec Sidi Saïd, il y a peu de temps, pour avoir déclaré la guerre aux commerçants occupant des locaux construits par l'UGTA. Il a payé le prix de son audace par une décision de mettre fin à la procuration qui lui a été accordée par l'UGTA pour agir en son lieu et place dans la gestion des locaux commerciaux. A Skikda, cette guerre sourde que se livrent les uns et les autres pour le contrôle de l'Union de wilaya et son patrimoine immobilier semble aux antipodes des attentes des travailleurs dont la plupart voient d'un mauvais œil toutes les dérives cautionnées, au moins par les tergiversations de la centrale et qui n'en finissent pas.