Instabilité au niveau de la barre technique avec six entraîneurs consommés depuis l'entame du championnat. Recrutement catastrophique ne répondant à aucun critère. Plus d'une quarantaine de joueurs engagés en trois ans. Manque flagrant de stratégie dans le jeu de l'équipe. A qui la faute ? Tout le monde à Tadjenanet pointe d'un doigt accusateur le président Tahar Gueraiche. Ce dernier a géré le club, prétendu professionnel, comme une équipe de quartier et, à un certain niveau, cela ne pardonne pas. Certains estiment que Lamine Bougherrara a « senti » le coup, ce qui explique sa démission pour ne pas être associé à la crise qui frappe à plein fouet le club.

A présent, c'est l'inquiétude au sein du DRBT qui vit des moments très difficiles et qui a du mal à sortir de sa crise de résultats. En effet, le Difaâ a nettement régressé et se trouve dans une peu enviable situation, comme en témoigne sa place de deuxième potentiel relégable après avoir été enfoncé par le PAC. Le Difaâ est plus que jamais dos au mur, notamment avec le reste du parcours qui ne s'annonce pas de tout repos. Alors, les joueurs parviendront-ils à sauver leur peau au terme d'un début de saison chaotique sur le terrain et une gestion catastrophique ? C'est la question que se posent les milliers d'inconditionnels du Difaâ.

A notre avis, le DRBT s'est mis dans une situation compliquée où il lui sera très difficile de s'en sortir. Nombreux sont ceux qui se demandent sur l'utilité de toute cette armada de nouveaux joueurs, notamment ceux recrutés durant le dernier mercato hivernal. Encore plus, selon un ancien joueur du club qui a voulu garder l'anonymat, il se passe des choses graves dans la gestion du club. Au fait, les recrutements ont-ils été avalisés par le staff technique ? Encore plus, le DRBT est entré dans l'histoire du football national en battant le record des limogeages des entraîneurs.

Que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans les fiefs du club, les supporters interpellent le président du club pour réagir rapidement pour éviter une descente qui se profile à l'horizon. A Tadjenanet, les supporters doutent sur les possibilités de leur équipe à s'en sortir étant donné qu'elle est appelée à disputer des matches couperets. A moins d'un miracle, le DRBT semble bien parti pour rejoindre l'antichambre de l'élite compte tenu du reste du parcours infernal qui ne lui est guère favorable et surtout du doute qui a envahi le groupe.