La décision tant attendue du TAS (Tribunal arbitral du sport) concernant
le conflit entre la FAF et l'ex-LFP que présidait Mahfoud Kerbadj
a été rendue hier. En effet, l'instance juridique sportive algérienne que
préside M. Bachi a donné gain de cause à l'instance
fédérale présidée par Kheireddine Zetchi
dans sa décision de retrait de délégation de gestion des compétitions et de la
Ligue. «La décision prise par le TAS ne repose sur aucun fondement et ne fait
que compliquer davantage la situation. Personnellement, je suis surpris. Je
suis persuadé que les responsables du TAS ont pris cette décision sous la
pression d'un élément hexogène. Pour moi, il s'agit purement et simplement d'un
règlement de comptes», a indiqué hier l'ancien vice-président de la LFP, Faouzi
Guellil. Pour rappel, le TAS avait
auditionné une semaine auparavant les deux représentants de la FAF et de la LFP
dans le cadre de la plainte déposée le 30 janvier dernier par les membres du
conseil d'administration de l'ex-Ligue professionnelle de football, mais il
semblerait que le dossier de Kerbadj n'a pas été
accepté dans le fond par le TAS, qui aurait même approuvé le directoire
installé par la FAF, ce qui veut dire que Kerbadj ne
pourra pas présenter ses bilans. «Jusqu'à l'heure actuelle, nous n'avons
reçu aucune notification qu'elle soit verbale ou écrite à propos de la décision
du TAS. Nous allons nous concerter pour prendre les décisions adéquates», a
ajouté Guellil écartant l'idée de recourir au TAS de
Lausanne (Suisse).