Selon Mme Benatallah Samia, vice-présidente de l'APC d'El-Khroub chargée de l'environnement, de la santé et de
l'hygiène, l'oued Fantaria qui coule à côté d'Oued Hamimime pose problème aux riverains à cause des
inondations qu'il provoque à chaque fois que tombent de grosses pluies sur la
région. Le lit de ce cours d'eau qui coule tout près d'une zone industrielle
comprenant des unités de production de matériels agricoles et de
machines-outils, se trouve exposé à des rejets de déchets industriels solides
qui l'obstruent partiellement et ne facilitent pas l'écoulement des eaux et des
divers objets qu'il charrie. Et c'est ainsi que lorsque surviennent de grosses
pluies les riverains sont inondés. Ces derniers se plaignent évidemment de ce
phénomène, « mais il semble à l'évidence que leurs plaintes n'ont pas trouvé
d'oreilles attentives», a dit notre interlocutrice.
Et cette dernière
de poursuivre en signalant que « lors de la visite que nous avons faite dans
les lieux au cours de la campagne électorale de novembre dernier, les habitants
de ces lieux situés sur des terrains plats, nous ont exposé ce problème et nous
leur avions promis de nous en occuper une fois élus. Et le temps est arrivé
maintenant de concrétiser notre promesse car ce problème est toujours là et ces
riverains en souffrent en cette période caractérisée par une forte pluviométrie
». Selon Mme Benatallah, l'APC d'El-Khroub a placé cette question de l'assainissement de l'oued
Fantaria parmi les questions prioritaires à régler
dans les délais les plus courts pour éviter des désagréments, voire des drames,
à la population concernée. Et par le biais de sa direction de l'environnement,
de la santé et de l'hygiène, a pris en charge ce dossier dans l'intention de le
traiter en collaboration avec les partenaires administratifs de la direction
des ressources en eau et de la direction de l'environnement de la wilaya. «
Mais ce n'est pas facile, a considéré la vice-présidente de l'APC, car lors de
notre sortie sur le terrain dernièrement pour dresser un état des lieux, nous
avons constaté qu'il y a beaucoup d'obstacles qui se dressent sur le parcours
des eaux et qu'il faut d'abord éliminer. A commencer tout d'abord par
l'assainissement du lit de l'oued, ensuite il faut s'attaquer aux autres
obstacles constitués par les vendeurs de faïence qui se sont implantés d'un
côté et de l'autre du cours d'eau dans des parcs barricadés ».