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Deux individus accusés de soutien au
terrorisme, originaires de Aïn Kechra
et de Boudoukha, village limitrophe de la wilaya de
Jijel, ont été reconnus coupables et condamnés par la cour d'assises de Skikda,
dimanche dernier, à une peine de 3 ans de réclusion criminelle pour adhésion et
apologie du terrorisme, participation, encouragement et approvisionnement de
groupes terroristes outre le port et trafic de munitions de guerre.
Un autre accusé a été relaxé tandis qu'un quatrième individu demeure en fuite. C'est à la suite de la saisie et de l'exploitation des données d'un téléphone portable appartenant à un terroriste appelé «Ayoub», comptable d'un groupe terroriste, arrêté l'année écoulée dans le massif de Collo, que l'enquête a été déclenchée. «Ayoub» faisait fonction aussi de «chiffreur» pour les terroristes en codant leurs messages mais que les services de sécurité n'ont pas mis longtemps à déchiffrer jusqu'à identifier et localiser le groupe de soutien qui entretenait des liens avec d'autres groupes pour leur faciliter les mouvements. D'autres messages envoyés par deux terroristes éliminés depuis, en Tunisie, ont été également décodés et ont révélé que l'un des accusés avait servi d'escorte à un groupe de 12 terroristes avec à leur tête un leader d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, à savoir l'émir Abdelmalek Droudkel, jusqu'à Béni Mahboub dans la wilaya de Jijel. Un des deux accusés a reconnu qu'en 2011 déjà, il avait fait la connaissance d'un terroriste et qu'il a approvisionné des terroristes en vivres qu'il leur acheminait jusqu'à Oued Z'hor aux confins ouest de Skikda et d'avoir escorté un terroriste qui a été abattu dans la région montagneuse de Bissi à Azzaba. Il a aussi transporté à bord de son véhicule cinq autres terroristes armés de fusils d'assaut kalachnikov jusqu'à la frontière tunisienne, dans la région de Souk Ahras. |
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