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Importation des véhicules de moins de 3 ans: On verra plus clair dans deux mois

par A. Mallem

Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a confirmé avant-hier, en marge de l'université d'été du FCE, que les véhicules de moins de trois ans seront bien autorisés à l'importation, seulement cela devrait obéir à une législation stricte et rigoureuse. « Cela nous a pris 2 ans pour faire de l'ordre dans le secteur de la vente de véhicules neufs, et nous sommes en train d'étudier la question de l'importation des véhicules de moins de trois ans sous tous ses angles. En tout cas, le droit du consommateur sera préservé, ainsi que la traçabilité du véhicule et la garantie après-vente », précisera-t-il. Ajoutant que « dans deux mois, on aura les contours de cette nouvelle réglementation » qui se met en place sur ce chapitre. Donc, les véhicules de moins de 3 ans arrivent lentement, mais ils arrivent sûrement.

Le forum des chefs d'entreprises (FCE) a ouvert mercredi soir à Constantine, et pour trois jours, sa seconde université d'été sur le thème : « Transformer pour aller de l'avant ». Outre son président M. Ali Haddad, l'université du FCE a vu la participation à la journée d'ouverture (jeudi 29 septembre) de deux ministres, en l'occurrence M. Abdesselam Bouchouareb, ministre de l'Industrie et des Mines, et M. Abdesselam Chelghoum, ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, ainsi que celle du secrétaire général de l'UGTA, M. Abdelhamid Sidi-Saïd, des membres du FCE, des opérateurs économiques, des représentants de partis politiques et des experts pour échanger et débattre de la conjoncture que traverse notre pays. Le président du FCE, Ali Haddad, a indiqué dans son intervention qu'en dépit de nombreux acquis, notamment en matière d'infrastructures de base, d'amélioration du pouvoir d'achat et des conditions de vie des Algériens, la dynamique de développement «peine» à émerger. Il a appelé à transcender la situation et «engager l'Algérie dans un processus de redressement économique pérenne».

Pour rappel, la première édition de l'université d'été du FCE s'est tenue à Tlemcen et avait été placée sous le signe de la mobilisation. « Celle de 2016 sera celle de l'action », a indiqué M. Abdesselam Bouchouareb dans son intervention à l'ouverture officielle de cet évènement. Ce qui lui a donné l'opportunité de déclarer que « le FCE souhaite agir, avec les autres forces vives de la nation, en catalyseur afin de faire accélérer le rythme des réformes pour une véritable dynamique socio-économique de l'Algérie.

Le moment est venu d'enclencher véritablement le processus du changement », a lancé le ministre. Il terminera son intervention sur une note résolument optimiste, disant à l'adresse des participants que « nous avons tous les atouts en main pour réussir notre émergence. Il faut nous en emparer pour réussir notre transformation et aller de l'avant ».

La seconde université d'été du FCE est organisée en panels interactifs et workshops qui traiteront de thématiques diverses et pertinentes liées à l'actualité économique nationale.

En clair, le programme de travail de ces trois journées sera axé sur les six panels mis en place. Ces panels sont axés sur le socle législatif permettant l'émergence de l'ambition économique, la nature du financement accéléré du budget, de l'autofinancement à l'exportation, de l'entrepreneuriat féminin, le rôle de l'Etat dans le processus de transformation économique et enfin la définition, de la méthodologie à suivre pour engager la transformation et faire émerger « une Algérie nouvelle ».