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Constantine - Plus de 2.000 naissances enregistrées: La maternité de Sidi Mabrouk suffoque !

par A. E. A.

L'établissement hospitalier ?Mère-Enfant' de Sidi Mabrouk étouffe, pratiquement, sous le nombre de femmes venant y accoucher, dont le quart d'entre elles sont originaires des autres wilayas, résultat : plus de 2.000 naissances y sont enregistrées par mois.

Selon le premier responsable de cet établissement hospitalier, «notre maternité enregistre pas moins de 2.200 naissances par mois, à telle enseigne que les locaux ont du mal à suffire, à contenir tout ce monde et à accueillir toutes ces parturientes, dont pas moins de 24 à 25% viennent des wilayas limitrophes, à l'instar de Mila, Oum El Bouaghi et même des plus lointaines, comme Sétif».

Et d'avouer, «nous croulons sous le nombre, mais nous sommes contraints d'accepter toutes ces femmes qui se présentent pour accoucher dans notre maternité. Nous ne pouvons pas les renvoyer, dans leur état et puis en tant qu'établissement de santé publique, nous ne pouvons, non plus, dire non à ces femmes, retournez chez-vous dans votre wilaya ou allez voir ailleurs». «Tout le monde est dépassé et stressé du fait de cette surcharge, les médecins chirurgiens, le personnel paramédical comme celui de l'administration, mais il faut reconnaître que la situation demeure maîtrisée pour l'essentiel», fera-t-il remarquer. En plus, notera-t-il, «il semble que même nos confrères de l'établissement de la maternité d'El khroub, connaissent ?grosso modo' les mêmes difficultés de surcharge et de problèmes analogues aux nôtres». Et notre interlocuteur d'estimer que «ce qui nous aide en réalité à supporter ces situations difficiles, c'est la perspective de la réouverture, annoncée pour bientôt, de la maternité du Centre hospitalo-universitaire (CHU) Benbadis. Car la remise en service de cette dernière, constituera un apport de qualité et de grande importance». «Très attendue», faut-il le reconnaître, avec «beaucoup d'impatience» par autant les parturientes concernées en premier, bien sûr, «mais également par nos cadres chirurgiens et infirmiers, qui pourront ainsi souffler et voir venir», affirmera-t-il.