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Bouira: Les prix des fruits et légumes inabordables !

par Farid Haddouche

Les citoyens, qui espéraient une baisse convenable des prix des fruits et légumes et viandes blanches, juste après le mois de carême, se retrouvent malencontreusement très contrariés lorsqu'ils se déplacent aux différents marchés de la ville, et constatent la montée démesurée des prix. Ceux des légumes dont ils croyaient plus ou moins accessibles. Le haricot vert à 100 DA, les autres variétés du haricot sont affichées à 250 DA, la pomme de terre est cédée à 35 et 50 DA le kilogramme, le poivron 140 DA, la carotte 100 DA, l'aubergine 80 DA, la salade 140 DA, le concombre idem, la tomate 130 DA, la courgette 100 DA, etc. Les fruits connaissent des prix tout aussi inabordables. La banane à 240 DA, la pêche de meilleure qualité est affichée à 450 DA le kg, la nectarine 300 DA. La pomme à 400 DA, le melon 120 DA le kilogramme (heureusement que le prix de la pastèque a baissé à 50 DA le kg et donne ainsi la possibilité aux consommateurs de l'avoir). Le raisin à 400 DA le kilogramme et celui de qualité moyenne à 200 DA. S'agissant des viandes blanches, comme celle du poulet qui était vendue entre 200 et 240 DA le kg pendant tout le mois de ramadhan, elles connaissent aussi une hausse très curieuse et affichent le prix de 380 dinars en un si peu de temps. Avec toutes ces contraintes que subissent les consommateurs, et quand les commerçants rencontrés sont priés de s'expliquer sur cette surprenante flambée des prix affichés sur les étals, ils développent leurs arguments par l'insuffisance des marchandises qui n'arrive pas à satisfaire la demande, aggravée par le manque d'approvisionnement. Par contre, d'autres assimilent cette hausse des prix vertigineuse sur les marchés à la saison estivale propice aux fêtes et autres célébrations. D'après d'autres commentaires recueillis auprès des marchands, il s'agit d'une période qui va passer et laisser place à la situation qui reprendra son cours normal. Mais à y voir de près, ces arguments ne sont pas si convaincants, tant que les prix des produits de première nécessité connaissent une hausse fulgurante dont il s'avère que personne ne semble avoir le pouvoir de stopper. Ce qui fait dire aux ménages que les temps leur sont devenus réellement difficiles.