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Tension à Aïn El Turck: Des riverains s'opposent à l'installation d'une foire

par Rachid Boutlélis

Des riverains se sont opposés, hier, à l'installation de tentes pour l'organisation d'une foire, sur un espace confiné, parallèle au siège de l'APC d'Aïn El Turck. Le mécontentement a failli prendre une tournure indésirable lorsque les semi-remorques ont tenté de décharger le matériel. Les services de police dépêchés sur les lieux ont réussi à calmer les esprits et éviter d'éventuels dépassements.

Les habitants qui ont bloqué tous les accès menant au site avec leurs véhicules ont finalement réussi à dissuader les camions de rebrousser chemin. Toutefois, les habitants étaient toujours sur place.

«Nous n'acceptons pas les nuisances. Nous n'allons pas permettre la dégradation de notre cadre de vie», s'est insurgé avec dépit un riverain domicilié juste en face des lieux en question? Ce malheureux état de fait a également fait réagir le propriétaire d'un établissement hôtelier de prestige, classé 3 étoiles, mitoyen à ce lieu, qui a été inauguré par le ministre du Tourisme à l'occasion du coup d'envoi de la saison estivale. «Je ne suis pas contre le fait d'organiser une foire en cette fin de mois de ramadhan mais contre le choix des lieux, car cela porte atteinte à la réputation de mon établissement et je ne vais pas me taire», s'est insurgé M. Habib propriétaire de l'hôtel, qui était vivement désappointé par cette décision, contacté à ce sujet par le Quotidien d'Oran. L'installation de cette foire ne suscite pas également, notons-le, l'approbation des riverains domiciliés dans les alentours immédiats. «C'est une véritable pagaille ! Vous repassez pour ce qui est de l'amélioration du cadre de la vie», a résumé avec dépit un riverain de la localité de St-Germain. Nous avons vainement tenté de prendre contact avec les responsables de l'APC pour connaitre leur version des faits.

Notons également que c'est au sein de cet espace qu'était prévue la réalisation chimère d'une piscine semi-olympique, dont les travaux ont été lancés le 20 août 2013 par l'ex-wali d'Oran, M. Boudiaf en l'occurrence. Ce projet a été estimé à 12 milliards de centimes pour un délai de réalisation de 18 mois. Après une année, les travaux se sont subitement arrêtés. Ce malheureux constat, vivement dénoncé par les riverains, se répercute depuis sur l'environnement dans l'indifférence manifeste des uns et des autres.