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Chlef: Du nouveau à l'hôpital des Sœurs Bedj

par Bencherki Otsmane

Le nouvel hôpital de 240 lits de Chlef, baptisé au nom des Sœurs Bedj, est un investissement majeur pour la population de la wilaya de Chlef et de ses environs. Inauguré en novembre 2013 par Sellal, cette importante infrastructure hospitalière qui aura coûté à l'Etat la bagatelle de 400 milliards de centimes, ne cesse de se développer au fil du temps, notamment par l'ouverture de nouveaux services. Ainsi, outre les équipements d'imagerie (scanner, IRM entre autres) et les laboratoires d'analyses, l'hôpital dispose de 6 blocs opératoires dont un destiné aux urgences. Les actes de chirurgie pratiqués actuellement au niveau de cet hôpital concernent l'urologie, la cardiologie, l'ophtalmologie, l'ORL, la rééducation fonctionnelle, la traumatologie et la chirurgie générale. Tout récemment, cet hôpital a été renforcé par un service de réanimation, un service de cancérologie et un service d'hémodialyse doté de plusieurs générateurs. Sur ce dernier point, il est important de noter que devant la recrudescence des maladies liées à l'insuffisance rénale, la direction de la santé et de la population a fait l'acquisition de plusieurs machines d'hémodialyse pour les affecter aux différents hôpitaux de la wilaya et de certaines polycliniques, à l'image de celle de la ville côtière de Béni-Haoua dont les malades étaient astreints de joindre l'hôpital de Ténès distant d'une cinquantaine de km pour des séances d'hémodialyse. Concernant l'hôpital des Sœurs Bedj, nous avons appris que cette semaine, c'est le service de cardiologie qui s'est vu renforcé par un nouvel équipement, notamment par l'introduction du cathétérisme cardiaque, une méthode d'exploration utilisée pour effectuer divers tests et interventions. Considéré comme une technique de pointe, le cathétérisme cardiaque permet habituellement de mesurer la pression dans les cavités cardiaques et le fonctionnement du mécanisme responsable de l'apport sanguin, de même que pour dépister des anomalies cardiaques chez les nouveau-nés. Cet examen peut également être utile pour déterminer si une intervention à cœur ouvert s'impose ou non. Par ailleurs, on peut faire appel à cette méthode dans un but thérapeutique, notamment pour le traitement ou la réparation de malformations cardiaques, pour dilater une valvule sténosée ou désobstruer une artère ou un cœur greffé. Selon un cardiologue, «une petite sonde flexible appelée cathéter est insérée dans une artère ou une veine du haut de la cuisse (l'aine) ou du bras, afin de rejoindre le cœur. On se réfère ensuite à des radiographies pour visualiser les vaisseaux sanguins et le cœur. Ce cathéter mesure la pression à l'intérieur du cœur et des vaisseaux sanguins, permettant ainsi de déterminer si le sang passe d'un côté à l'autre du cœur». Il faut rappeler que jusqu'à ce jour, les patients souffrant de troubles cardiaques étaient contraints de se diriger vers les hôpitaux de la capitale pour s'y soigner gratuitement. Pour ce retraité de l'éducation qui «traîne» sa maladie depuis de longues années, c'est «la délivrance». «Enfin, je serai fixé sur ma maladie et par conséquent je recevrai les soins appropriés».