L'école primaire Abi Hamed El Ghazali sise au quartier Les Planteurs est dans un état de délabrement avancé. Les membres de la commission de l'éducation, la formation professionnelle et de l'enseignement supérieur de l'Assemblée populaire de wilaya (APW), dans un récent rapport, ont attiré l'attention des responsables quant à ce danger qui menace les élèves de cet établissement qui date de l'époque coloniale. Cette école se trouve dans un état déplorable au point que plusieurs classes risquent de s'effondrer à n'importe quel moment. Au-delà des conditions élémentaires de scolarité, les nombreuses fissures dans les murs de l'établissement sont annonciatrices d'une catastrophe. Face à cette situation alarmante, les membres de la commission et les parents d'élèves appellent les responsables à intervenir le plus vite possible afin d'éviter un drame.

Malheureusement, le cas de cette école n'est pas isolé. Plusieurs anciens établissements se trouvent dans cette situation. Il y a quelques semaines, un effondrement partiel a été enregistré dans une vieille école primaire sise à l'avenue d'Oujda. Il a touché les escaliers. Heureusement, on ne déplore aucun blessé. Un autre problème a été soulevé par la commission de l'APW. Il s'agit de l'amoncellement de déchets ménagers devant des établissements scolaires. C'est le cas du CEM Ibn Sina situé au quartier Victor Hugo. Des déchets de tout genre font partie du décor. Cet état de fait a été maintes fois dénoncé. Des parents d'élèves tirent la sonnette d'alarme quant aux conditions de scolarité de leurs enfants. Les odeurs nauséabondes qui se dégagent des décharges sauvages à proximité de l'établissement scolaire posent réellement problème. Malgré les efforts des services de nettoiement, des habitants de plusieurs cités continuent à jeter des ordures à proximité du CEM.

Par ailleurs, des parents d'élèves dénoncent la prolifération de marchands informels qui squattent parfois l'entrée des écoles. Selon des parents d'élèves et des enseignants, les nuisances sonores nées de la présence de marchands perturbent les écoliers et les empêchent de se concentrer sur leurs cours. Cette situation est vécue par les élèves de deux écoles situées à proximité du marché El Hamri où des commerçants informels occupent la voie publique, au grand dam des enseignants et des élèves. Même situation à Haï Ibn Sina (ex-Victor Hugo), Maraval et M'dina J'dida, entre autres.