A la veille de la Journée mondiale des
handicapés, la direction de l'action sociale Constantine 1, a organisé, hier, une
journée d'étude sur le rôle du psychologue orthophoniste dans les centres spécialisés
pour handicapés, dont plus de 300 enfants connaissant des troubles de
prononciation et de parole, sont enregistrés au niveau de la wilaya. L'objectif
de cette journée d'études est de mettre en place une stratégie pour la
complémentarité des rôles des différents spécialistes pour la meilleure prise
en charge possible de l'enfant en difficultés et ce, par la mobilisation de
tous les moyens humains et matériels, qui ne manquent pas, selon le DAS, Abderahmane Tigha. Et notre
interlocuteur de signaler que tout est fait de telle sorte que l'enfant puisse
retrouver un état normal au bout de quatre ans de rééducation dans les centres
en question, sachant que plus de 300 enfants connaissant ces troubles de parole
et de prononciation y sont actuellement inscrits, pris en charge par un
encadrement de plus de 50 psychologues.
Concernant les
conditions de prise en charge de ces enfants au niveau du centre des handicapés
de Constantine 1, le directeur, Abdelaziz Djezara,
dira qu'il héberge 120 enfants aux besoins spécifiques, qui sont pris en charge
par un service d'orthophonie. Ce service est animé par trois orthophonistes,
une de la DAS et
donc nommée et deux autres recrutées dans le cadre de l'insertion
professionnelle, qui ont pour mission le traitement de ces enfants qui ont des
difficultés de communication et de parole. Selon une des orthophonistes,
Djamila Saadat, «nous travaillons entre autres sur le
livre, la photo et les gravures, avec de bons résultats en général». A
l'exception cependant, fera-t-elle observer, «de la catégorie des trisomiques
21 âgés de plus de 14 ans, qui ont du mal à suivre et qui sortent du centre
comme ils y sont entrés, sans aucune amélioration, contrairement à ceux qui
sont d'un âge inférieur, qui sortent avec des résultats satisfaisants».