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Le projet des 1000 logements «Batigec» toujours à l'arrêt

par A. El Abci

Des dizaines de souscripteurs aux 1000 logements LPA «Batigec», en réalisation au niveau de l'unité de voisinage (UV) 15 à la nouvelle ville de Ali Mendjeli, se sont donné rendez-vous, hier, devant le cabinet du wali, venant aux nouvelles concernant leur projet de logements qui accuse un grand retard et réclamer la levée des entraves qui freinent le lancement effectif des travaux.

Selon le représentant des souscripteurs protestataires, M. Rachid, «le projet de nos 1000 logements, bien que datant de 2011 n'a pratiquement pas encore démarré et n'est en fait qu'aux fondations et ce, par rapport aux autres projets de la même formule LPA, dont le taux d'avancement des travaux se situe entre 60, 80% et plus». Et d'expliquer que l'entreprise «Batigec», société mixte algéro-belge, qui a remporté le projet avec un délai de réalisation de 24 mois et pour une livraison des clés vers la fin de cette année 2015, a fait faillite. Selon notre interlocuteur, l'entreprise a déposé son bilan en 2013 et mis les clés sous le paillasson, juste après avoir fini les fondations. «Il faut dire, fera-t-il observer, que le projet a traîné pendant longtemps à cause de la procédure d'expropriation et de transfert de propriété du terrain, qui n'a trouvé son dénouement qu'au début de l'année 2014». Et d'indiquer aussi une autre évolution positive du dossier, à savoir que la société «Batigec» a été rachetée, l'été dernier (2014), par un repreneur algérois, le groupe «Benhamadi», très connu à l'échelle nationale et jouissant d'une bonne réputation.

Ainsi, les souscripteurs, forts de ces deux développements jugés favorables, ont beaucoup espéré quant aux développements futurs du projet des 1.000 logements. Et notre interlocuteur de poursuivre que «malgré toutes ces évolutions positives, le projet n'a pas avancé ou si peu. Et juste au mois de juillet dernier, ajoutera-t-il, nous avons vu le représentant du promoteur qui nous a promis que des entreprises de réalisation ont été désignées et que la reprise de travaux redémarrera après le mois de Ramadhan. Cependant, nous sommes en octobre et les chantiers sont toujours abandonnés, et seuls les gardiens y sont présents».

En fin de matinée, déçus, les protestataires ont fini par se disperser pour cause d'absence du wali, non sans promettre de revenir un autre jour.