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Constantine : Il tente d'égorger ses parents et blesse son frère

par A. Mallem

Et alors que le frère qui n'avait subi qu'une blessure légère à la tête a été soigné et est sorti de l'hôpital le jour de l'Aïd, disent les informations recueillies auprès du voisinage, le père et la mère sont sortis du coma et reçoivent des soins intensifs au service des urgences du Centre hospitalo-universitaire (CHU) de Constantine, nous a indiqué hier le directeur de la communication du CHU Benbadis, M. Aziz Kaabouche. Ce dernier est revenu en fin d'après-midi pour nous annoncer que le père âgé de 58 ans est pratiquement sortant et que l'état de la mère s'est amélioré considérablement. Cette nouvelle a été reçue avec soulagement par la population d'Ali Mendjeli après le massacre qu'a tenté de commettre, le matin de l'Aïd El-Adha, un jeune homme de 25 ans habitant à l'Unité de voisinage N°19 d'Ali Mendjeli à Constantine sur les membres de sa famille au nombre de 4.

Pour rappel, cette boucherie, évitée de justesse grâce l'intervention de la police qui a arrêté le mis en cause, a secoué toute la ville nouvelle et la grande métropole de l'Est. L'auteur présumé de cet acte dont on ignore encore le nom habite avec sa famille et a tenté, dans la nuit du mercredi 23 au jeudi 24 septembre, d'égorger sa mère, son père et son frère âgé de 22 ans. Sa sœur moins âgée a réussi à échapper heureusement à la folie meurtrière de son grand frère et alerter la police et le voisinage. Mais avant d'être neutralisé, racontent les voisins, il a tenté, avec une épée, d'égorger son père, puis sa mère et porté un coup d'épée à la tête de son frère qui tentait de l'arrêter.

 Aussi, selon les versions de membres du voisinage, les faits se sont produits le jour de l'Aïd El-Adha à 02h du matin. Et c'est donc armé d'une épée qu'il est passé à l'acte en commençant par son père, puis sa mère, les laissant tous deux pour morts, et blessant son frère cadet à la tête, avant d'être arrêté par la police.

« Ce cas nécessite une expertise psychopathologique pour connaître les véritables motifs qui l'ont conduit à agir de la sorte », a estimé hier M. Kaabouche qui est psychologue de métier.