Le darwinisme est en marche contre la démographie exponentielle des populations qui se sont émancipées de la colonisation militaire, des protectorats, de l'acculturation et de la pauvreté. Un demi-siècle de progrès sociaux semble constituer un danger pour ceux qui dirigent le monde. Pour garder leur domination et leurs privilèges, ils épurent et éliminent et assujettissent ces populations devenues nombreuses et consommatrices de richesses qu'ils veulent garder exclusivement pour eux et décupler les profits et les richesses des élites dirigeantes. Ces populations ordinaires, qu'ils assimilent à une ressource marchande simple à exploiter, sont résignées à se soumettre à la servilité et au nouvel esclavage prôné par un libéralisme sans état d'âme. Ainsi, depuis la chute de l'ex-URSS le monde se monopolarise et les forces de l'argent « charcutent » la géographie pour s'accaparer définitivement des richesses qui ne leur appartiennent pas. L'eau, les terres fertiles, l'énergie, les matières premières du Moyen-Orient et de l'Afrique,? sont désormais leur chasse gardée, ils affament leurs peuples et les poussent à « l'exil » et au naufrage collectif. Des terres dépeuplées par le chaos résultant de ces guerres imposées par le complexe militaro-industriel, des gouvernants soumis au dictat des décideurs du monde, des peuples repliés dans leurs cercles ethniques s'en coquillent dans leurs carapaces identitaires et s'autodétruisent, telle est la nouvelle réalité programmée et mise en chantier pour l'anéantissement total de ces peuples « inutiles » qui « polluent » la terre par leur surpopulation et qui « menacent la stabilité sociale des plus favorisés ». La réduction populationnelle serait compensée par un monde ultra numérisé que Google et les grandes firmes américaines sont en train de mettre en œuvre pour entrer de plain-pied dans le nouvel âge numérique qui contrôlerait définitivement l'humanité. Aujourd'hui des peuples émotifs et ligotés par leur ignorance et leur soumission extériorisent leur dégoût de voir des images choc, partagées sur les réseaux sociaux, d'enfants syriens morts noyés et rejetés par la mer. Des pays, pompiers-pyromanes se montrent plus « humanistes » que les vassaux du Moyen-Orient, ceux-là qui ont mis des milliards de pétrodollars pour en finir avec les peuples irakiens, libyens, syriens et qui préparent l'effacement de l'Algérie et de son peuple de la mémoire de l'humanité. Les pays occidentaux théâtralisent les aides « humanitaires » en s'accordant à chacun d'eux quelques milliers de réfugiés syriens, des quotas ridicules par rapport au déferlement que subit le petit Liban et la démunie Jordanie. Les monarchies du Golfe ont fermé leurs frontières aux populations syriennes et se sont coalisés contre le Yémen pour détourner l'attention et sous-traiter les massacres et les crimes contre l'Histoire. Sincères comme cela, ils puissent être ou non, les peuples occidentaux qui se démarquent de leurs dirigeants savent que ces guerres imposées aux autres peuples les menaceraient eux aussi, qui sont dans le collimateur du monde de la finance. Les crises financières et économiques qui les touchent sont intentionnellement provoquées pour les maintenir sous pression dans le but de les « abêtir » et les soumettre dans l'esclavage moderne. Le peuple syrien vivait de ses labeurs en toute quiétude, ne s'est jamais plaint de son sort et n'a demandé à quiconque de venir à son secours, ces maîtres du monde guidés par l'intérêt du grand Israël étendent l'espace vital du corps étranger et entassent des millions de Palestiniens dans une bande de la mort pour que personne n'entende parler d'eux. La solution finale est en route. Ces peuples de l'exode contemporain, ne sont pas dupes, ils ne demandent pas de la compassion, ni de la pitié et encore moins des larmes de crocodile, ils demandent seulement d'arrêter cette guerre illégale et inhumaine que ces pays pompiers-pyromanes leur ont déclarée.