Changement de décor au sein de la maison de la JSMT. Après la reprise des entraînements le 23 du mois dernier, trois jours après, staff technique et joueurs brillaient par leur absence. Renseignements pris, le président Mohamed Chadli a déposé sa démission le 10 du mois dernier sans provoquer une assemblée générale extraordinaire. Rachid Naâk, qui travaillait de concert avec le président démissionnaire, et qui négociait avec plus de vingt joueurs extramuros au siège de la JSMT a lui aussi emboîté le pas à Mohamed Chadli en raison de deux personnes étrangères au club qui ont exigé de participer aux négociations, arguant le fait qu'ils sont derrière la venue de ces joueurs.

Cette démarche qui n'a pas plu à Naâk a plongé de nouveau le club dans la crise. Prenant les choses en mains, le P/APC a tenté de convaincre, Chahloul, Daoud, Mimouni et Naâk de prendre l'équipe, mais ce quatuor a réservé sa réponse en exigeant des garanties, tout comme une autre personne qui a été contactée par un haut responsable de la wilaya mais qui, lui aussi, a refusé l'offre.

C'est dire que l'avenir de la JSMT est incertain et l'intervention du premier responsable de la wilaya Bentouati Azzedine est plus qu'imminente, car si les choses traînent, la JSMT, qui a perdu de son aura, risque de sombrer davantage.