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Real Madrid - Ancelotti limogé : Benitez et Michel en pole position

par Adjal L.

Le président du Real, Florentino Perez, a pris tout le monde de court en annonçant le limogeage du technicien italien, Carlo Ancelotti. En effet, au terme de deux saisons dont l'une fut couronnée par la fameuse dixième Ligue des champions, a su faire l'unanimité tant au niveau de l'exigeant public du Bernabeu que du vestiaire. Ancelotti a été débarqué sans ménagement alors même que plusieurs figures du vestiaire, dont la star Cristiano Ronaldo, avaient pris publiquement position en sa faveur. Pour comprendre une telle décision, il faut savoir que l'homme fort du club madrilène est très attaché au concept quasi fanatique du « Madridismo », et qui fait que son club doit toujours occuper la première place.  D'ailleurs, n'a-t-il pas déclaré récemment « que le Real ne se rend jamais ». Arrivé à l'été 2013, Ancelotti a réussi à remettre de l'ordre dans un vestiaire ravagé par les clans sous l'époque de José Mourinho (2010-2013), remportant au passage la C1 et la Coupe du Roi 2014, ainsi que la Supercoupe d'Europe et le Mondial des clubs. L'entraîneur, dont le contrat courait jusqu'en juin 2016, a néanmoins terminé sa seconde saison à Madrid sans trophée majeur. Et c'est là que le bât blesse, car le Real ne joue que pour des titres. Pour expliquer cette décision, Florentino Perez a prétendu « vouloir donner une nouvelle impulsion au club ». Pressé par les médias de donner plus d'éclaircissements, le président avoue ne pas avoir de réponse, les journalistes estimant que l'Italien a les qualités requises pour favoriser l'impulsion si chère aux yeux de Perez. Par ailleurs, pour la succession d'Ancelotti, la presse espagnole a dressé une liste de plusieurs entraîneurs dont Rafael Benitez (Naples), Jürgen Klopp (sur le départ de Dortmund) ou Michel (ex-Olympiakos), sachant que celui de Zinédine Zidane, entraîneur de la réserve du Real, n'est plus cité parmi les candidats crédibles. Au terme de cette réunion, le président a bien voulu donner une piste, en précisant que le futur entraîneur doit parler le castillan. Ce qui veut dire que le poste se jouera entre Benitez et Michel.