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TLEMCEN: La formation doctorale de l'anglais en Grande-Bretagne

par Khaled Boumediene

L'Université de Tlemcen ?Aboubekr Belkaid' a abrité, durant les dernières semaines, des ateliers préparatoires dans le cadre d'une formation doctorale PhD, en langue anglaise. Selon le recteur Ghouali Noureddine : « Ces ateliers interviennent au profit de plus de 70 étudiants lauréats du concours national qui s'est déroulé le 26 février 2015, dans la filière de langue anglaise. Les étudiants lauréats bénéficieront, donc, à partir du mois de septembre prochain, d'une formation de 3 années au Royaume-Uni. Comme vous savez cette initiative de formation doctorale, au Royaume-Uni est le fruit des efforts du ministère de l'Enseignement et de la Recherche scientifique, visant à développer les compétences en langue anglaise des étudiants et enseignants de nos universités, afin de combler le déficit énorme enregistré, en matière d'encadrement dans la filière de langue anglaise, renforcer et moderniser les capacités nationales d'encadrement, à travers cette formation doctorale de PhD en Grande-Bretagne en didactique, linguistique, littérature et sciences du langage et ce, en associant les spécialités actuelles qui s'adaptent aux réalités géopolitiques, scientifiques, économiques et technologiques imposées par le phénomène de la Mondialisation, tel que le leadership, la gouvernance, l'entrepreneuriat, le mangement et bien d'autres domaines d'innovation », a expliqué, jeudi dernier, à notre journal, le recteur de l'Université de Tlemcen, Ghouali Noureddine, en précisant que : « La mise en œuvre de ce programme est, relativement, liée aux critères exigés par les universités britanniques et nécessaires pour l'admission des étudiants dans ces universités.

Ces critères se résument dans la capacité de l'étudiant, en matière de rédaction de sa thématique, de recherche (l'avant-projet de recherche) et d'inscrire le score de 7 au test du IELTS, qui représente le système d'évaluation international, en anglais, ce qui nécessite l'intervention et la contribution d'experts de haut niveau, présents à Tlemcen où se sont déroulés les ateliers de la formation doctorale, au profit de plus de 70 étudiantes et étudiants ». Ces experts britanniques (11 experts) qui se sont rendus à l'université de Tlemcen, avaient pour mission d'animer les ateliers, assister et accompagner avec leurs homologues experts algériens (6 experts) les étudiants lauréats. Il faut noter, dans ce cadre, l'implication du ?British Council' et son étroite collaboration, dans le choix d'experts, hautement qualifiés, pour bien assurer la formation organisée à l'Université de Tlemcen, ainsi, que l'engagement personnel de son recteur, et d'une grande équipe d'enseignants et de cadres, qui se sont mobilisés, pour assurer la logistique avec tous les moyens matériels et humains pour assurer le plein succès de toute l'opération et réussir tous les aspects de cette formation.

Par ailleurs, les relations qu'entretiennent les deux universités de Tlemcen et Montpellier depuis 2008, se traduisent, de plus en plus, sur le terrain par des actions d'échange et de formation. Selon la même source, 6 thèses de doctorat sur l'autisme ont été soutenues, mardi et mercredi derniers, à l'Université de Tlemcen et ce, en présence de professeurs des Universités de Montpellier et Lyon. « L'objectif de ces thèses sur l'autisme est de pallier ce manque de recherches fondamentales sur les particularités développementales et lexicales de l'acquisition du langage chez les enfants autistes, et d'aider les jeunes atteints d'autisme », a ajouté le recteur de Tlemcen.

Selon un professeur d'université : la recherche médicale et principalement génétique est, actuellement, encore à ses débuts, dans l'identification des gènes mis en cause dans l'autisme. Au-delà de la multiplicité des gènes constituant le génome humain, l'autisme fait preuve d'une hétérogénéité sexuelle importante (il y a trois fois plus de garçons atteints que de filles) et d'une hétérogénéité dans le degré et la diversité de ses manifestations (habilités verbales et cognitives, intégration sociale, etc. ).

« La diversité de la maladie se reflète, logiquement, dans le nombre de gènes en cause et leur éventuelle combinaison pour créer une prédisposition », a-t-il expliqué.