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La pomme de terre encore et toujours

par Rekibi Chikhi

Hier, au niveau du marché Boumezzou, les prix de la majorité des légumes à large consommation tournaient dans une fourchette de prix entre 80 et 120 DA. La liste des légumes qui sont affichés à 100 DA reste stable, à savoir le piment fort, les fèves, les courgettes, les oignons et le citron. La reine de la table algérienne, la pomme de terre, quant à elle, est loin d'afficher les prix très abordables d'il y a quelques mois, du moment qu'elle se situe entre 85 et 90 DA le kilo, un prix jugé inabordable par les pères des familles nombreuses. Le prix des petits pois a fait une descente vertigineuse vers les 120 DA le kilo, lui qui a même frôlé les 400 DA chez certains vendeurs, en plein hiver. Le kilo de tomates et d'artichauts est proposé à 80 DA, la carotte et les navets sont indiscutablement les légumes de loin les moins chers avec leurs 50 DA seulement le kilo. La fraise, qui a fait son entrée récemment sur le marché, quoiqu'on puisse encore en trouver des vertes et des pas mûres, est proposée à 250 DA. La banane est offerte à 185 DA le kilo, contre les 200 DA la semaine passée. «On est loin donc, du temps où la pomme de terre était plus chère que la banane», souffle un client, étonné du prix de la banane. Les oranges importées étaient cédées à 120 DA le kilo, au cours de la semaine dernière, mais elles ont subi une grande augmentation qui n'a pas été perceptible étant donné, «qu'elle a été faite progressivement à un rythme de 5 à 10 DA par jour, jusqu'à atteindre les 170 dinars», nous confie un jeune marchand. L'orange locale a, par contre, perdu 20 DA de son prix et est proposée à 100 DA. Le prix des viandes par contre, n'a subi lui aucune variation, le kilo de viande de bœuf réservée à la préparation des sauces, est partout affiché à 800 DA le kilo, le beefsteak se situe entre 1000 et 1200 DA le kilo, la viande de mouton est cédée à 1250 DA le kilo, le poulet à 250 DA. Les vendeurs de ce dernier déplorent la concurrence déloyale de la part des propriétaires des abattoirs qui cassent les prix en proposant au niveau de leurs magasins, implantés au niveau du marché Boumezzou même, le kilo de poulet au même prix auquel eux ils l'achètent.