
Après le mois du Patrimoine, voilà la Journée mondiale de l'Environnement
(5juin), associée, cette année, comme l'ont voulu les organisateurs, au volet
de la protection du patrimoine archéologique. Et une énième exposition de
circonstance sur ce thème, de la richesse de Tébessa et son parc inestimable en
monuments et sites archéologiques, jalonnant différentes époques de son
histoire. Or, il se trouve que la réalité est tout autre. Exemple typique de
ces monuments, pompeusement évoqués, à maintes reprises, la fameuse muraille
byzantine, plus que millénaire. Sans être pessimiste, la citadelle a des
mauvais jours devant elle, car aujourd'hui, vu sa situation, des pans entiers
de la forteresse, un bijou en matière d'architecture antique sont réduits,
malheureusement, faut-il le dire, à des simples dépotoirs et autre passoire et
ce, au vu et au su de tout le monde.
Idem pour l'Arc de Triomphe Caracalla, le Théâtre romain. Alors, en plus
des projets de restauration et de réhabilitation, n'y a-t-il pas une
réglementation, rigoureuse, pour verbaliser tout contrevenant, afin de
préserver tous ces biens culturels, au lieu de se contenter de les célébrer, de
temps à autre, sans lendemain ?